HARLE DE CHINE – MERGUS SQUAMATUS
Classe : Oiseaux
Ordre : Anseriformes
Famille : Anatidés
Longueur : 52 à 62 cm.
Poids : 870 à 1400 g
Longévité : 20 ans
Nom scientifique : Mergus squamatus
Synonymes : Scaly-sided Merganser (EN), Schuppensäger (DE), Serreta china (ES), Chinese Zaagbek (NL)
Numéro de bague : 12 mm
Caractères distinctifs :
Le male a une très longue huppe hérissée et pendante. Le cou et la tete sont noirs à reflets verts. Le bas du cou, le ventre, et la poitrine sont blancs nuancés de rose saumon. Les sus caudales, les flancs, le bas ventre, le croupion et le dos sont marqués de grandes écailles. Le bec et les pattes sont rouges très vifs.
En période de mue, le male ressemble a la femelle mais avec beaucoup plus de blanc sur le dessus des ailes.
La femelle a la tete et le cou brun. Le milieu du ventre et la poitrine sont blanc. Les flancs, les cotés du bas ventre et le croupion ont des écailles grises.
En été les écailles disparaissent et les flancs deviennent gris.
DESCRIPTION DE L’ESPECE EN MILIEU NATUREL :
Habitat :
Les petites rivieres rapides dans les forets et les montagnes font parties de son cadre de vie. Hors période de reproduction on peut l’observer sur des lacs mais rarement en eaux côtières, sauf l’hiver.
Alimentation : Pendant la saison de nidification il se nourrit exclusivement de larves d’insectes qui vivent sous les graviers. Le reste de l’année il se nourrit de poissons (loches, lamproies, ombres de rivières) et de crustacées. Les cannetons sont principalement piscivores.
Reproduction : C’est un oiseau territorial, qui défend son morceau de rivière. (500 m à 3-4 km ). Il arrive sur le site de nidification fin mars début avril. Au moment ou les rivières dégèles. Il aime les riviéres avec des enrochements et des ilots. Le nid est fait dans une cavité d’un arbre.
Comportement :
L’hiver on peut l’observer en petit groupe d’une vingtaine d’individus. Le reste de l’année il vit plutôt en couple isolé. Les jeunes restent parfois en groupes familliaux. Les males se rassemblent en petite troupe de 10 à 25 individus.
Chant :
Relativement silencieux, le male émet de petits sifflements et la canne un grrèk-grrèk-grrèk
Informations complémentaires sur l'espèce dans le monde :
On le trouve au Sud-est de la Russie, extreme Nord-est de la Chine et de la Corée du Nord. Rare au japon, Birmanie et Thaïlande. La population est très dispersée et l’espèce n’abonde nulle part. L’espèce est classée en DANGER. La pose de nichoirs en Russie donne de bons résultats. Les principaux sites de reproduction en Corée du Nord sont extrêmement protégés. Difficile de trouver un chiffre évaluant la population car il est difficile à étudier vu les pays qu’il fréquente. Entre 3500 et 6800 oiseaux.
DESCRIPTION DE L’ESPECE EN ELEVAGE : Parc /Installation :
C’est un plongeur, il ne faut pas l’oublier ! Un bassin d’au moins 60 cm de profondeur lui conviendra. Une eau propre, saine, oxygéné est nécessaire pour une bonne détention. N’oublions pas qu’il vit dans les rivières de montagnes.
Pas toujours habiles sur terre les harles ont besoin de sorties de bassin facile d’accès. Un enrochement sera le bienvenue, mais attention aux têtes coincées dans les rochers ! De plus c’est un oiseau curieux ! Il aimera se reposer sur l’herbe à l’ombre légère d’un arbre.
Alimentation :
Un mélange de floating permettra de pallier aux differences d’aliments. Attention à la distribution d’eperlans. Il ne faut surtout pas que ca devienne une habitude car de l’agressivité peut naitre ainsi que l’ingestion d’objets ressemblant a des poissons. (branches, pierres, etc)
Reproduction :
La reproduction chez le harle de chine est précoce elle va débuter en mars. La maturité sexuelle sera acquise entre deux et trois ans. L’incubation dure entre 32 et 35 jours.
Comportement :
Comme beaucoup de harles c’est un oiseau nerveux, énergique, il a besoin d’une surface d’eau d’une vingtaine de m2. Il n’est pas agressif avec les autres oiseaux. Attention quand meme en période de reproduction, ca reste un oiseau imposant.
Chant :
Supportable pour le voisinage, car il est relativement silencieux.
Informations complémentaires :
Pas beaucoup de cas d’hybridation, mais attention quand même avec le harle bièvre (mergus merganser) et le harle huppé (mergus serrator) qui sont de proches cousins !
Encore rare en captivité, on le rencontre de plus en plus et tant mieux car dans son aire naturelle il est en danger.
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