LETTRE TYPE À ENVOYER À 8 MILLIONS D’EXEMPLAIRES
Danger : PPL Lutte contre la maltraitance animale = triomphe des extrémistes véganiens contre la majorité des Français
Objet : 8 millions de Français par la voix de leurs 3500 associations locales, régionales et nationales vous demandent de voter contre la proposition de loi « contre » la maltraitance animale qui entend imposer les lubies de 2% de véganiens à 98% des Français non véganiens, en détruisant 10 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects.
Madame, Monsieur le Ministre, le Sénateur, le Député, le Maire,
A chaque fin de quinquennat, c’est la même chose : les extrémistes véganiens, bien cachés derrière l’étiquette de « protecteurs des animaux » espèrent trouver des Hommes politiques, à la recherche de voix, pour faire passer des mesures véganiennes visant a eloigner les francais de leurs animaux.
Si la proposition de loi dite Dombreval passe en l’état, l’antispécisme et la libération animale soutenue par seulement 2 % des Français s’imposeront à tous.
Il faut dire qu’elle a été habilement présentée comme une loi « contre la maltraitance animale » et qui pourrait être « pour » la maltraitrance animale ?
Les petites annonces d’animaux dits « de compagnie » seront réservées aux professionnels, donc a contrario interdites aux particuliers. La conséquence directe sera que les centaines d’espèces et races, sauvegardées et élevées par les quelques 8 millions de particuliers, dont l’action désintéressée vient en complément de celle des zoos, disparaîtront.
C’est la mort programmée par asphyxie de l’ornithologie et de l’aquariophilie.
Des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects seront anéantis : les animaleries, les producteurs d’aliments et de graines spécifiques, les producteurs de matériel, les artistes qui se produisent dans les cirques et cabarets avec leurs perroquets et autres animaux, etc.
Les concours de beauté et autres championnats d’animaux de compagnie ou pas, organisés chaque week-end aux quatre coins de notre pays, représentent des centaines de milliers de nuits d’hôtel et les repas qui vont avec, plus la TVA. Les restaurateurs et hôteliers déjà sinistrés par le COVID n’avaient vraiment pas besoin de cela.
Pour mémoire, il faut rappeler que chaque année, les Français qui participent au championnat mondial d’ornithologie, rapportent plus de médaille d’or que les sportifs des JO et que lorsque c’est la France qui organise des championnats internationaux d’animaux, cela fait des centaines de milliers de nuitées en plus.
Il n’y a que les technocrates, éloignés de la réalité de la vie du peuple français, pour ne pas comprendre que lorsque la vie devient de plus en plus dure, les loisirs sont sacrés.
S’occuper de ses animaux, c’est le bol d’oxygène qui permet d’oublier ses autres soucis.
Alors, oui, quand une famille de Français a une nichée ou deux de canaris ou de guppys, elle les place sur Le Bon Coin. Les quelques euros rapportés permettront simplement de racheter un peu de nourriture pour nourrir les parents et de faire vivre de nombreux autres acteurs économiques, précédemment cités, dont les vétérinaires. Où est le mal ?
Ce n’est pas un métier, c’est un loisir. Mais un loisir qui fait vivre indirectement 30 000 professionnels. Touche pas à mon loisir où tu le regretteras dans les urnes.
Donner raison aux extrémistes véganiens, par cette loi, contre les éleveurs de loisirs, c’est un suicide économique et politique. En effet, les éleveurs de loisirs sont, en nombre (8 millions) la deuxième force associative organisée derrière les sportifs (10 millions). Ils sont même plus nombreux que les jardiniers amateurs. De l’association locale à l’association nationale, ils ont des centaines de revues et fanzines dans lesquelles, bien entendu, des informations et des consignes de vote seront communiquées.
Tous les députés et sénateurs ayant voté pour cette proposition de loi véganienne liberticide seront listés dans les revues envoyées aux éleveurs amateurs et professionnels.
Le prétexte de cette loi est qu’il y aurait trop d’abandons. Or, il n’y a pas d’abandons massifs de poissons et d’oiseaux. Et la possession des espèces est déjà largement réglementée (pour ne pas dire réprimée) soit par la possession d’un certificat de capacité, soit par les règles sur les espèces dangereuses (serpents, arachnides), ou encore celles sur les Espèces Exotiques Envahissantes.
La possession d’animaux est une liberté fondamentale issue de la Révolution française. Celui qui y touche est mort politiquement. Il n’est donc pas question que ce soit des technocrates des Ministères qui fixent des listes « positives » de toutes les espèces interdites de possession.
Quant à la question de savoir si les animaux non domestiques doivent être interdits dans les cirques, c’est aux Français de se prononcer directement par le biais d’un référendum.
Ce n’est pas en anéantissant les éleveurs, donc l’offre, qu’on règlera les abandons. On n’interdit pas la circulation automobile sous prétexte qu’il y a des accidents. De même, on n’interdit pas l’élevage sous prétexte qu’il y a des abandons.
L’interdiction est la marque des extrémistes. Les Lumières y ont préféré l’éducation et la formation. Pour les espèces où il y a des abandons : chiens, chats, furets, chinchillas, nous proposons à ce que, avant d’acheter, les primo-accédants suivent une formation obligatoire d’une demi-journée où leur seront présentés par les représentants des éleveurs et des animaleries, les besoins spécifiques des animaux et les contraintes liées à la possession de telle ou telle espèce. Ainsi l’achat coup de cœur, non réfléchi, sera évité.
8 millions de Français par leurs 3500 associations vous demandent de voter contre la proposition de loi Dombreval du calendrier parlementaire et de la remplacer par une grande loi humaniste d’écologie participative créant le label « élevage familial français » destiné à lutter contre les importations d’animaux de pays tiers et reconnaissant le statut d’élevage familial de loisirs (demandé depuis plus de 40 ans) pour mieux tous les intégrer dans une démarche positive et populaire de sauvegarde des espèces rares ou menacées de disparition, en complément de l’action des parcs zoologiques.
Si vous n’en êtes pas convaincus, demander à minima l’avis du Conseil Constitutionnel :
-Atteinte au droit de propriété
-Atteinte à la libre entreprise
-Atteinte à la garantie d’accès à l’emploi
-Destruction de recettes de l’Etat
… sans justification impérieuse.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur le Ministre, le Sénateur, le Député, le Maire nos respectueuses salutations.