Pour info !

[Co-fondateur]

A votre attention !

Une rubrique Les parcs à Plume est née encore !

Chaques régions de France et pays limitrophes se voient recevoir par département la liste des parcs zoologiques et plus précisément avec des oiseaux d'eau.

Beaucoup d'adresses possèdent un lien direct sur chacun d'eux ! Alors une petite évasion pour plusieurs soirées d'assuré !

On comptes également sur chacun d'entre vous pour là compléter 

Plume d'eau

[Co-fondateur]

Voilà un message reçu de la part d'un de nos photographe animalier, je vous transmet le message dans son intégralité !

A bientôt pour d'autres nouvelles

Chers amis,

     Je rentre tout juste du Kenya et je voudrais vous faire part de mon point de vue, strictement personnel, concernant la situation aujourd'hui dans ce pays. Je m'y suis rendu pour évaluer, de visu et sans tenir compte du disproportionné tapage médiatique, la réalité des choses. Je n'aborderai pas ici mon opinion sur la politique conduite par les dirigeants dans ce pays.

     Économiquement, on peut dire que le pays est à genoux : le shilling est dévalué de plus de 10 % par rapport à sa valeur préélectorale, les prix des denrées alimentaires de base se sont envolés, tout comme ceux des carburants, ce qui affecte la population dans son ensemble. Les touristes, habituellement très nombreux en cette saison, ont déserté les parcs et réserves ; la fréquentation doit se situer, selon mon estimation, celui des gérants des lodges et les chiffres officiels, à pas plus de 5 % ! La perte de la manne financière liée au tourisme est incalculable. En conséquence, de nombreux hôtels et lodges ont fermé temporairement. Des milliers de personnes ont perdu leur emploi, principalement, mais pas uniquement, dans le secteur du tourisme. Les personnels des lodges qui travaillent encore ont vu leurs appointements amputés de moitié, voire ne sont plus payés du tout depuis début janvier, et ceci sans espoir de rattrapage. Le marché des fleurs coupées - un élément essentiel de l'économie kenyane - à, par contre, retrouvé rapidement une activité quasi normale malgré ce qu'on pu en dire les médias.

     Plus grave, des dizaines de milliers de déplacés ne rentreront probablement jamais chez eux. Il vivent aujourd'hui dans des tentes installées dans l'urgence par diverses ONG et dépendent de ces mêmes organismes pour leur subsistance.

     Lors de mon séjour, monsieur le président et son rival de l'opposition ont signé, à l'issu de deux mois d'âpres négociations sans concessions, un protocole d'accord qui stipule une certaine forme de partage du pouvoir.

     Bien évidemment, personne n'est dupe, cet accord à été tiré aux forceps sous la contrainte de la communauté internationale et les menaces de sanctions économiques. Les Kikuyu, les Turkana et les Luos se tapent dessus depuis toujours, pour des raisons foncières ou de sempiternel vol de bétail et vous imaginez bien que ce n'est pas une signature au bas d'un texte qui y changera quelque chose...

     Ceci étant dit, si on ne peut honnêtement parler de sortie de crise, rien ne s'oppose à la reprise de l'activité touristique.
J'ai eût l'occasion de parler avec bon nombre de citoyens Kenyans, toutes ethnies confondues ; tous aspirent à un redressement rapide de l'économie de leur pays, retrouver un travail pour continuer à vivre dignement et faire vivre leur famille.

     Simon et moi-même avons pris la décision de reprendre nos activités de safaris et de stages photo dès début juillet. Nous restons bien entendu vigilants sur la situation en temps réel. Nous pourrions ainsi évincer de nos circuits l'ouest du pays où s'était cristallisés l'essentiel des violences.

     On peut penser que la reprise du tourisme et la fréquentation des parcs et réserves va reprendre timidement : pour l'avoir expérimenter, je peux vous dire que déambuler, au gré du hasard, dans le Massaï-Mara vide de véhicules mais toujours incroyablement riche d'animaux, fût un luxe rare...

     Bien a vous tous...
 
Tony

www.meltingpotsafaris.com
www.tonycrocetta.com

[Caramel2007]

Merci