Choisissez Votre Couleur.


Auteur Sujet: Les plumes  (Lu 5916 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

10 septembre 2008 à 22:23:32
  • Présent
  • *
  • Messages: 4096
  • Age: 64
  • location: Braine-le-Comte, Hainaut
  • Sexe: Femme

La plume


C'est une production cornée de la peau des oiseaux, derme et épiderme (elle n'existe que chez eux et constitue donc le caractère le plus frappant de ces animaux).


Structure :
1° Le tuyau (ou Calamus), creux, qui est implanté dans la peau.
Son extrémité inférieure porte un orifice, l'ombilic; il y a aussi une petite ouverture à la limite du tuyau et du rachis.

2° Le rachis, qui est le prolongement du Calamus.
Plein, le rachis devient de plus en plus fin vers l'extrémité supérieure de la plume.
Il porte les deux vexilles (interne et externe) formés par l'ensemble des barbes implantées sur chacun de ses côtés.

3° Les vexilles, dont la forme varie selon qu'il s'agit d'une plume de l'aile, de la queue ou du corps.
Les plumes ornementales de certaines espèces ont des vexilles curieusement découpés.
Les barbes, éléments des vexilles, sont plus ou moins raides selon la nature de la plume.
A la base des grandes plumes, elles sont presque toujours duveteuses.
Chaque barbe porte à son tour des éléments plus fins, appelés barbules, qui donnent à la plume sa structure souple et ferme.
Certaines barbules portent de minuscules crochets, qui se fixent sur d'autres barbules munies de petits butoirs les empêchant de glisser.  Ainsi est réalisée la cohésion des barbes entre elles et, par la suite, celle de toute la plume.
A la base de chaque plume se trouvent de petits muscles qui permettent à l'oiseau de hérisser ou au contraire, d'appliquer son plumage contre la peau.
En outre, des muscles spéciaux meuvent les plumes des ailes et de la queue.

L'hyporachis est une deuxième plume à laquelle manque le Calamus, et qui s'insère sur la plume principale au niveau de l'ombilic supérieur.
Elle est très développée chez le Casoar et les Emeus.
L'hyporachis existe chez nombre d'espèces : les Passereaux, Canards, Hérons, Rapaces, etc.


Différentes catégories de plumes :

1° Les plumes proprement dites.

2° Le duvet formé de plumes dont les barbes n'ont aucune cohésion et dont le rachis est très court.
Le duvet poudreux est formé d'un duvet dont les barbes se désagrègent à l'extrémité et se réduisent en une poudre grasse utilisée pour la toilette*.

3° Les filoplumes qui ressemblent à des poils, car elles n'ont pas de barbes.
On les trouve sur la peau des oiseaux plumés.

Chez l'oiseau adulte, on distingue, parmi les plumes proprement dites :
Les tectrices, qui recouvrent le corps, à l'exception des ailes et de la queue.
Les pennes qui sont les plumes des ailes (rémiges : poussée, portance) et celles de la queue (rectrices: stabilité, frein, changement de direction).


La croissance de la plume :

La plume grandit à partir à partir d'une papille de l'épiderme et du derme, sorte de bourgeon où les cellules dermiques jouent un grand rôle, essentiellement nourricier.
La plume elle-même s'édifie à partir de la couche de Malpighi de l'épiderme.
Au début de sa croissance, la plume est entièrement enfermée dans une enveloppe qui a l'aspect d'un tuyau gris richement vascularisé à sa base.
Puis ce tuyau éclate, les vexilles sortent, et, quand la plume a atteint sa taille définitive, la fonction nourricière du derme s'arrête et la plume n'est plus en relation avec le courant sanguin.
A son stade définitif, la plume est donc un élément "mort".
La papille dermo-épidermique entrera à nouveau en activité après la mue.
La vitesse de croissance de la plume atteint 4 mm en 24h chez le Moineau domestique, 12 mm en 24h chez la Grue cendrée.

* Lors de la toilette, la plupart des oiseaux se servent d'une glande sébacée située au niveau du croupion, sous la peau du dos : la glande uropygienne qui produit un mélange complexe de corps gras et de cire.
Elle est fréquemment sollicitée durant les séances de toilettage pour l'entretien de la qualité du plumage, les oiseaux en récoltent les sécrétions à l'aide de leur bec qu'ils étendent sur tout leur plumage.

Cette glande est très développée chez les Sternes et les Grèbes.
Elle est à l'état de vestiges chez certains Hérons et Pigeons.
Elle est de taille très réduite chez les ratites, certains columbidés et psittacidés.

Réf : Dictionnaire Larousse des Oiseaux - doc internet.
"Lorsque quelque chose te parait insurmontable, c'est uniquement parce que tu doutes de toi "


10 septembre 2008 à 22:49:05
Réponse #1
  • Présent
  • *
  • Messages: 2908

bien christine merci ; )