Garrot arlequin - Histrionicus histrionicus
(https://www.plumedeau.com/fiche/garrotarlequin/1)
Merci Daffy
Classe : Oiseaux
Ordre : Ansériformes
Famille : Anatidés
Genre : Histrionicus
Longueur : 38 à 45 cm
Envergure : 56 - 66 cm
Poids : de 600 à 700 g pour le mâle - de 500 à 600 g pour la femelle
Longévité :
Nom scientifique : Histrionicus histrionicus
Synonymes : Arlequin plongeur, Canard arlequin, Cane de roches (qc), Fuligule histrion, Garrot histrion
Autres noms : Harlequin Duck (en), Current Duck (en), Krogenente, Strømand, Strömand, Straumönd, Moretta arlecchino (it), Harlekijneend (nl), Pato arlequin (es)
Numéro de bague : 10
Caractères distinctifs :
C'est un petit canard aux couleurs bigarrées, de taille moyenne et c’est l’un des plus beaux canards de mer.
De part son plumage, il rappelle le costume de l’Arlequin de la Commedia del Arte, pantomime italienne.
Son bec court, ainsi que ses pattes palmées sont gris-bleu.
Important dimorphisme sexuel.
En plumage nuptial, le mâle est de couleur bleu ardoise, ses flancs sont rouge carmin, ainsi que d'autres marques blanches à liseré noir, rondes au niveau des oreilles et en forme de croissant sur les côtés de la nuque.
Une barre blanche bordée de noir traverse sa poitrine de part en part jusqu'aux épaules, une autre à la base du cou, formant un collier.
Deux grosses gouttes blanches de chaque côté du bec remontent le long de l’œil jusqu’à la calotte crânienne, se terminant par un croissant rouge carmin à son sommet.
Depuis le bec jusque dans la nuque, une large bande noire scinde la tête en deux parties.
Son dos est brun ainsi que le croupion.
Les ailes, bleu ardoise, sont bordées de blanc et de brun au niveau de la partie inférieure.
La femelle est de couleur brun-gris uniforme, plus foncé sur la tête, sa poitrine est blanchâtre et sur la tête, 2 taches blanches en forme de croissant en avant des yeux ainsi que 2 autres au niveau de l’oreille.
La femelle n’a pas de tache blanche sur les ailes.
Les juvéniles ressemblent à la femelle, mais le dos est plus foncé et le ventre strié de fines rayures grises.
Les premiers signes distinctifs des couleurs adultes se perçoivent dès le premier hiver, mais ils n’auront leur plumage définitif que durant la 2è année.
L’Arlequin plongeur ressemble à la macreuse, mais le corps et le bec plus petits.
(https://www.plumedeau.com/fiche/garrotarlequin/2)
Merci Daffy
Habitat :
C'est un oiseau plutôt rare dont l'aire de dispersion se restreint aux côtes des océans Atlantique et Pacifique.
On le retrouve au Nord et à l’Ouest du continent américain, en Alaska, en Islande, au Groenland ainsi qu’au N-E de l’Asie.
On le rencontre rarement en Grande-Bretagne, en Scandinavie, en Allemagne, en France et en Italie.
C’est un canard qui ne fréquente que régions rocheuses à gros ressacs, les eaux vives des torrents et les cours d’eau rapides.
Alimentation :
Les cours d’eau douces rapides restent son endroit de prédilection durant l’été où il peut trouver des insectes comme la mouche noire, des larves aquatiques qu’il capture en plongent et en marchant au fond de l’eau à contre courant, fouillant de son bec le sable et la vase.
Son menu diffère selon les saisons.
L’hiver, le long des côtes rocheuses ou au bord des rivières salées, il trouvera également des crustacés, des mollusques, des petits poissons, des œufs de poisson, des moules bleues et des vers marins qu’il attrapera en plongeant, les ailes déployées.
Afin de maintenir l’équilibre de son métabolisme et ainsi résister aux températures extrêmes, il est impératif qu’il puisse trouver de grandes quantités de nourritures pour survivre.
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Merci à Michel Lamarche (http://www.findnature.com/oiseaux/index-oiseaux-fr.html)
Reproduction :
Les Arlequins plongeurs se reproduisent à l’âge de 2 ans ou 3 ans, mais la fertilité n’est réellement effective qu’à l’âge de 5 ans.
Dès le retour du printemps, les couples se dispersent le long des rivages à cours rapides, jusqu’à 10 couples par km au bord des rivières.
Le territoire n’est pas délimité mais chacun conserve sa portion de rivière d’année en année afin d’y nicher.
Le nid est très rudimentaire, à même le sol dans la végétation, sous les buissons, dans une cavité rocheuse ou dans un creux d’arbre, construit par la femelle, garni par du duvet, à faible distance de l’eau et que celle-ci récupèrera chaque année.
Vers la fin du mois de mai, la femelle y pondra de 3 à 7 œufs, de couleur crème, tous les 2 ou 4 jours.
La couvée commencera lors de la ponte du dernier œuf, durant approximativement 28 jours durant lesquels la femelle ne quittera que très rarement le nid pour s’alimenter ou se toiletter.
Les canetons sont nidifuges et capables de subvenir à leurs besoins 24h après la naissance.
La femelle les mène jusqu’à l’eau et même s’ils sont capables de plonger, c’est en surface qu’ils trouveront leur nourriture dans un premier temps.
Les canetons prennent leur envol entre 5 et 6 semaines.
Le mâle abandonne la femelle dès le début d’incubation (vers la mi-juin) et quitte le territoire de nidification pour muer, ils ne se retrouveront qu’à l’automne, dans leur zone d’hivernage où la femelle muera plus tard que le mâle.
Le taux de reproduction est relativement faible, de part l’âge de la 1ère reproduction, mais aussi à cause des zones d’alimentation qui se raréfient.
La migration vers les zones d’hivernage à lieu en octobre et novembre.
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Merci à Michel Lamarche (http://www.findnature.com/oiseaux/index-oiseaux-fr.html)
Comportement :
Comme son nom l'indique, le Garrot plongeur est un canard de mer de la famille des plongeurs.
Il est de nature grégaire, en bandes denses, sauf en période de reproduction où les couples se dispersent.
Lorsqu’il nage avec grâce, il lève et abaisse la tête simultanément, avec des hochements et soulève la queue.
En plongée, à contre courant, il déploie les ailes tout en marchand sur le fond, ce qui lui permet de conserver son équilibre.
Comparativement aux autres canards marins, il réside plus près des côtes.
Il aime plonger dans les ressacs (retour de la vague sur elle-même) au risque parfois de s’écraser sur les rochers.
Chant :
L’ arlequin plongeur couine, il émet de petits cris aigus semblables à ceux des souris, d'où son surnom de "souris des mers"
Informations complémentaires sur l'espèce dans le monde :
L’Arlequin plongeur est en voir de disparition sur la côte atlantique.
Il a été déclaré en danger sur toute la région Est du Canada à cause de la pollution des eaux par les hydrocarbures, l’exploitation des rapides pour les barrages hydroélectriques, la destruction progressive de ses zones d’habitat et de nidification et la chasse excessive qui lui est faite et rendue aisée puisqu’il s’approche très près des côtes et que de plus, en période de mue, il est incapable de voler (l’espèce est actuellement protégée).
La ressemblance des femelles et des juvéniles étant difficilement discernables par rapports à d’autres canards marins les rend également vulnérables à la chasse « par erreur ».
En dehors de cette zone d’alerte, la population d’arlequins est stable malgré le taux assez faible de reproduction.
Informations complémentaires en élevage :
En Belgique, il est nécessaire de se faire connaître auprès de l’ingénieur chef de cantonnement du ressort et de mentionner l'espèce.
L’éleveur devra accompagner sa demande d'une carte d’identification pour chaque Garrot arlequin qu'il possède..
Pour la législation française, détention libre dans la limite de 100 individus adultes.
Vermifuge en mars et octobre
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Merci à Michel Lamarche (http://www.findnature.com/oiseaux/index-oiseaux-fr.html)
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