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Auteur Sujet: Notre passion en danger !!!  (Lu 13017 fois)

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11 février 2021 à 17:11:36
Réponse #45



Merci de prendre deux minutes pour lire et signer, aujourd’hui ils veulent faire disparaître les animaux exotiques de nos élevages, demain ça sera peut-être interdire ....... tous vos chats, chiens, poissons, rats, moutons, perruches etc ..
Nous ne pouvons pas citer tous les animaux que nous aimons 8 )


https://www.facebook.com/marie.caramelle.9/

De nombreux éleveurs ont partagés cette pétition, vous avez l'embarras du choix  (mdr)

Vous n'etes pas à l'abri dans les années à venir (blabla)
Je n ai pas Facebook malheureusement -_-

Envoyé de mon SM-J415FN en utilisant Tapatalk



11 février 2021 à 18:03:15
Réponse #46
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Ce n'est pas grave ne de pas avoir Facebook, tu peux faire le courrier aux Députés et Sénateurs de ta circonscription ou Département

 (chant)


11 février 2021 à 18:04:55
Réponse #47
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Pour ceux qui ne veulent pas aller voir les pages précédentes  Z-+




Merci de prendre deux minutes pour lire et signer, aujourd’hui ils veulent faire disparaître les animaux exotiques de nos élevages, demain ça sera peut-être interdire ....... tous vos chats, chiens, poissons, rats, moutons, perruches etc ..
Nous ne pouvons pas citer tous les animaux que nous aimons 8 )


https://www.facebook.com/marie.caramelle.9/

De nombreux éleveurs ont partagés cette pétition, vous avez l'embarras du choix  (mdr)

Vous n'etes pas à l'abri dans les années à venir (blabla)


12 février 2021 à 19:02:35
Réponse #48
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Plus c'est farfelu, plus ça marche, il va vraiment falloir se mobiliser et ne plus subir !!!!!!

que proposes-tu de plus que ces pétitions et courriers ?, d'autres idées pour faire bouger les choses dans notre sens ?


Il faut aller a la rencontre d’élus pour expliquer nos problèmes et pas juste sur ce point.
La liste, ce n'est qu'une perte de liberté supplémentaire qui s'ajoute à ce qui à déjà été concédé depuis les arrêtés de 2004....
j'entends toujours dire qu'on oeuvre pour défendre ma passion mais dans les faits c'est faux !.
J'avais des entrées au ministère de l'écologie mais PERSONNE n'a saisi l'opportunité préférant continuer dans son coin pour négocier je ne sais quoi.
Aujourd'hui je constate que quoi qu'on fasse, on ne nous écoute pas. On se vente d'obtenir des avancées alors qu'il s'agit de nouvelles pertes pour l’elevage. Les chasseurs ont réussi d'un claquement de doigts à écarter le pilet et souchet de l'IFAP et nous d'un claquement de doigts on doit déclarer les jeunes oiseaux dans les quotas !!!!. : o

A un moment, ça peut plus durer enfin je ne me suis pas battu pendant 30 ans pour cette passion pour finir ainsi.
Je pense très sincèrement qu'il faille mettre un grand coup d’arrêt pour enfin être entendu, peut-être ne plus faire reproduire les espèces IFAP pendant au moins une année et ainsi provoqué une réaction qui pousse a se mettre à la table des négociations.
Mais les éleveurs et le monde de l’élevage en sont-ils capables ???!!!!.J'ai des doutes pour ma part.



12 février 2021 à 20:27:59
Réponse #49
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Je pense très sincèrement qu'il faille mettre un grand coup d’arrêt pour enfin être entendu, peut-être ne plus faire reproduire les espèces IFAP pendant au moins une année


bonjour, et si c'etait justement ça le but recherché de toutes ces tracasseries?
« Modifié: 12 février 2021 à 20:29:54 par eric et lulu »


12 février 2021 à 20:46:09
Réponse #50
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Je pense très sincèrement qu'il faille mettre un grand coup d’arrêt pour enfin être entendu, peut-être ne plus faire reproduire les espèces IFAP pendant au moins une année


bonjour, et si c'etait justement ça le but recherché de toutes ces tracasseries?

C'est ce que j'allais dire, justement c'est ça leur but !! ?F


13 février 2021 à 06:10:35
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le courier pour députe et sénateur par aujourdhui

en éspérant qu"il prenne ca en considération ?F
« Modifié: 13 février 2021 à 06:11:16 par bibi62 »


13 février 2021 à 12:11:55
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Je pense très sincèrement qu'il faille mettre un grand coup d’arrêt pour enfin être entendu, peut-être ne plus faire reproduire les espèces IFAP pendant au moins une année


bonjour, et si c'etait justement ça le but recherché de toutes ces tracasseries?




C'est ce que j'allais dire, justement c'est ça leur but !! ?F



Je ne pense pas car cela represente une manne financière très importante.Ensuite, si on raisonne comme ça, on cautionne tout sans pouvoir discuter et je pense que c'est un des seuls moyens de pression.Après on peut laisser courir aux risques de tout perdre....


15 février 2021 à 19:06:52
Réponse #53
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La proposition de loi 3661 est au sénat , nos craintes sont confirmées
   

PRONATURA , pour la biodiversité domestique et sauvage

Fédération pour une protection non anthropomorphique de la nature et des animaux

La proposition de loi 3661 est au Sénat : nos craintes sont confirmées

L'Assemblée nationale a transmis au Sénat cette proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale. Il y est bien question, notamment, de l'interdiction de vente, dès 2024, de tous les animaux de compagnie en animalerie et la création de listes positives. Nos craintes sont donc confirmées.Résumé des propositions
Ou comment adapter à TOUS les animaux de compagnie ce qui était prévu, au départ, pour les chiens et chats. Visiblement les rapporteurs ont étudié la question et se sont entourés de gens ultra compétents ... comme d'habitude.
Rappel On entend par animal de compagnie tout animal détenu ou destiné à être détenu par l'homme pour son agrément.
Principales modifications du Code rural adoptées par l’Assemblée nationale en ce qui concerne la cession et la détention des animaux de compagnieArticle L 214-1 (art. 1erde la PDL)
Tout particulier qui fera l’acquisition, pour la première fois, un animal de compagnie devra signer un certificat d’engagement et de connaissances des besoins spécifiques de l’espèce.
Toute personne cédant un animal de compagnie devra s’assurer que l’acquéreur a bien signé ce certificat d’engagement et de connaissances.Article L 214-8 (art. 4 ter de la PDL)
La vente d’une femelle gestante est interdite sans l’information préalable de l’acheteur sur l’état de l’animal.Article L 214-2-1 (art. 4 quater de la PDL)
Le ministre de la transition écologique devra dresser une liste des animaux de compagnie pouvant être détenus dans les élevages d’agrément ou comme animal de compagnie (liste positive!)Article L 214-7 5 (Art; 4 quinquies de la PDL)Cet article devient ainsi libellé:À partir du 1erjanvier 2024, la cession de tous les animaux de compagnie dont la liste sera fixée par arrêté des ministres de l’agriculture et de l’écologie sera interdite (là, c'est une liste négative!)dans les animaleries ainsi que dans les foires, marchés, brocantes, salons, expositions ou toutes autres manifestations non spécifiquement consacrés aux animaux.
Des dérogations excepti
onnelles pourront être accordées aux commerçants non sédentaires.
Toute manifestation consacrée aux animaux de compagnie devra être déclarée au Préfet.
Article L 214-8 (art. 4 sexties de la PDL)
Seuls pourront proposer
la cession d’animaux de compagnie sur internet:*
 Les personnes gérant un refuge ou une fourrière
*
Les éleveurs de chiens et chats immatriculés (sauf si une seule portée/an).
Article L.214-8-1 (art. 5 de la PDL)
Toute offre de cession de tout animal de compagnie devra mentionner:*
 Le nom scientifique et vernaculaire ;
* L’âge ;
* L’existence ou l'absence d'inscription à un livre généalogique reconnu par le ministre chargé de l'agriculture, le cas échéant, le numéro d'identification de chaque animal ou le numéro d'identification de la femelleayant donné naissance aux animaux, le nombre d'animaux de la portée;
* Leur sexe s’il est connu;
* Leur lieu de naissance
;
* Le nombre de femelle reproductrices au sein de l’élevage.
Toute publication d'une offre de cession à titre onéreux d’animaux de compagnie, quel que soit le support utilisé, devra mentionner le numéro d'immatriculation de l’éleveur



15 février 2021 à 20:55:24
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bin on est pas dans la m**** : ' (


y a tellement d'autre chose a revoir dans ce pays mais nan on préfére pondre des lois a la c** pour emmerder les quelques passioner qu'il reste dans les différents hobbys


15 février 2021 à 21:28:50
Réponse #55
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bin on est pas dans la m**** : ' (


pas si toutes les personnes impactées se bougent




16 février 2021 à 05:36:29
Réponse #56
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d'accord avec toi

j'ai une idée

serait il possible de créer une belle  affiche clair net  qui tape a l'oeil  expliquant la situation sans que ca soit trop pompeux pour que ca puisse étre lu assez rapidement  avec les démarche a effectuer pour exprimer son opposition a ces lois a la c**.

affiche que l'on pourrait aller placarder dans les détaillants de nos régions,   moi j'en connait déja  5 ou 6  ou il y a du passage  je pourrait aller la mettre

car a ma connaissance par chez moi  il y a pas mal de passionee d'un certain age  qui sont hors internet et facebook

qu'en pensez vous ?


16 février 2021 à 16:02:39
Réponse #57
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Pourquoi pas

La photo de la bannière qui circule sur internet avec tous les logos

un résumé comme l'a fait Patrick

Mais faudra quand meme aller sur internet pour récupérer le courrier type à envoyer aux élus

car sur une affiche tout ne rentrera pas

????


16 février 2021 à 20:07:02
Réponse #58
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LE FIGARO

«Interdire de posséder et d’élever des animaux sauvages? C’est détruire nos métiers et diffamer les professionnels que nous sommes!»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Muriel Bec, «coach» d’animaux sauvages bien connue des milieux du cinéma et de la télévision, soutenue par Dany Boon et Nicolas Vanier s’élève contre la proposition de loi contre la maltraitance animale.

Par Muriel Bec
Publié il y a 5 heures, mis à jour il y a 3 heures

Muriel Bec «coache» des animaux sauvages depuis 30 ans. Muriel Bec
Muriel Bec est présidente de l’association Rendez-vous en terre animale, gérante d’Animal Contact, et experte en mise en scène animale depuis plus de 30 ans. Son texte est cosigné par Lisa Azuelos, réalisatrice; Dany Boon, réalisateur et acteur; Nicolas Vanier, réalisateur; Jean-Pierre Bailly, producteur de films; Florence Ollivet Courtois; docteur vétérinaire en exercice exclusif faune sauvage et animaux exotiques; Norin Chai, docteur vétérinaire, docteur ès dciences, spécialiste européen en médecine zoologique, capacitaire tous vertébrés terrestres, consultant référé en faune sauvage et animaux exotiques et président de l’association Yaboumba; Marianne Dubois et Claude de Ganay, députés du Loiret.

Les députés français ont planché la semaine passée sur la proposition de loi contre la maltraitance animale en première lecture à l’Assemblée Nationale.

Je m’appelle Muriel Bec, je suis présidente de l’association Rendez-vous en terre animale, gérante d’Animal Contact, experte en mise en scène animalière depuis plus de 30 ans. Je mets mon savoir-faire et mes animaux au service de l’audiovisuel. J’ai bâti un centre dans lequel j’héberge 200 pensionnaires de 40 espèces et sur lesquels nous veillons, mes 10 collaborateurs et moi.

Soucieuse de l’importance de renforcer et de valoriser la sociabilité entre les hommes et les animaux, j’ai développé au sein de mon établissement un concept de rencontres lors de balades en immersion, qui permettent à tout un chacun de s’approcher au plus près d’animaux sauvages dans le but de sensibiliser, d’éduquer les consciences à la protection animale et de valoriser les relations entre les hommes et les animaux.

Sans le bien être des animaux que je « coache », mon travail n’existerait pas !
Je fais naître, j’élève, j’éduque, je «coache» des animaux domestiques et sauvages «acteurs». Mieux, je leur apprends à apprivoiser l’homme! J’entretiens avec eux des relations de proximité sur une base incontournable: la confiance, le respect et la patience. C’est cette alchimie qui me permet d’obtenir ou de reproduire en parfaite harmonie des attitudes naturelles dans des environnements souvent étrangers.

Loin de tout formatage, je me concentre sur l’utilisation de leurs capacités singulières, leur envie de communiquer et de partager. Sans leur bien-être, mon travail n’existerait pas!

La grande majorité des gens qui travaillent avec les animaux sauvages possèdent un savoir précieux, une pratique respectueuse et des codes de conduite stricts.
Depuis toujours je m’intéresse au lien que les hommes entretiennent avec l’animal. Travailler en harmonie avec eux, c’est aussi participer à la sensibilisation du public et à la préservation de la biodiversité. Un film comme «Donne-moi des Ailes» réalisé par Nicolas Vanier, ou un documentaire animalier, sont une autre façon d’apprendre à regarder l’animal et à le respecter.

Même si je comprends l’esprit de la proposition de loi et que je suis parfaitement consciente de l’importance de lutter contre la maltraitance animale, je suis pourtant très inquiète des dérives et conséquences économiques, sociales et culturelles que cette future loi pourrait engendrer.

Certaines professions seraient très impactées par l’interdiction d’élever ou de détenir des animaux sauvages. Or la grande majorité des gens qui travaillent avec eux possèdent un savoir précieux, une pratique respectueuse et des codes de conduite stricts pour garantir leur bien-être.

À LIRE AUSSI :Bien-être animal: c’est quoi ce cirque?

Que la loi sanctionne sévèrement les mauvaises pratiques ou les abus, très bien! Je suis la première à comprendre combien les garanties de sécurité et de confort sont nécessaires, mais attention à ne pas faire des amalgames qui pourraient s’avérer dangereux et entraîner des effets pernicieux. Une loi ne doit pas servir à balayer sous le tapis les vrais problèmes!

Il ne s’agit pas de théoriser sur un animal fantasmé.
On ne peut que se réjouir des prises de conscience sur la condition animale et de la généralisation des bonnes pratiques, mais encore faudrait-il une loi équilibrée, qui prenne en compte la réalité du terrain, sans se perdre dans des théories idéologiques, autrement dit il ne s’agit pas de théoriser sur un animal fantasmé.

Nous sommes tous des Miss France en puissance, le physique en moins: contre la guerre et la maladie, la pollution et la maltraitance animale. L’interdiction de la maltraitance et la promotion de la bientraitance ne sont pas la même chose. On peut aspirer aux deux mais encore faut-il clairement établir des règles et surtout définir le bien-être animal dans nos sociétés.

Selon «EFSA Panel on Animal and Welfare» (2012b) et l’OIE, on entend par bien-être animal «l’état physique et mental d’un animal en relation avec les conditions dans lesquelles il vit et meurt». Le bien-être d’un animal est considéré comme satisfaisant si les critères suivants sont réunis: bon état de santé, confort suffisant, bon état nutritionnel et sécurité. Il ne doit pas se trouver dans un état générateur de douleur, de peur ou de détresse, et doit pouvoir exprimer les comportements naturels essentiels pour son état physique et mental. Si la notion de bien-être se réfère à l’état de l’animal, le traitement qu’il reçoit est couvert par d’autres termes tels que soins, conditions d’élevage et bientraitance (OIE, 2018).

Par opposition, l’état de mal-être est la conséquence de la maltraitance: actes qui conduisent l’animal dans des états physiques ou psychiques de sa naissance jusqu’à sa mort qui sont générateurs de maladies, de détresse, d’inconfort, d’insécurité, de malnutrition ou de peur.

Prenons l’exemple de lionceaux nés en captivité en France que l’on décide de réintroduire en Afrique. Est-ce vraiment la solution ?
Si l’on se réfère à ces définitions, prenons l’exemple de lionceaux nés en captivité en France que l’on décide de réintroduire en Afrique. Est-ce vraiment la solution? Sans parler du long voyage déjà traumatisant, comment imaginer ces jeunes félins subitement lâchés en terre inconnue? Ils ignorent comment chasser et se comporter parce que leur mère ne leur a pas appris, ils n’ont pas d’immunité, aucune expérience du milieu ou des ennemis naturels qu’ils devront affronter (serpents, scorpions, fourmis carnassières...)

La nouvelle proposition de loi cherche à mettre fin à la maltraitance sans véritablement la définir ni se soucier de nuances. De quels animaux parle-t-on? Quelles sont leurs conditions de vie?

Par défaut on trouve un éclairage, dans l’article 8 du texte, qui renforce les sanctions et les peines applicables aux personnes coupables d’actes de cruauté et de sévices graves infligés à un animal. Les peines pour maltraitance, pouvant aller actuellement jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si les faits ont entraîné la mort de l’animal.

Mettre sur le même plan des sanctions des adeptes de la zoophilie avec les professionnels détenant des animaux est infamant !
La maltraitance regroupe donc les actes de cruauté et de sévices graves. Mais quid de l’expérimentation animale? La surpêche? Les dauphins pris dans les filets? Pas un mot, surtout, pour évoquer les conditions effroyables qui sont réservées aux animaux destinés à l’abattoir.

Rien non plus sur les mesures bien moins sanitaires que politiques qui décident, sans sourciller, le massacre des milliers de visons pour se prémunir contre un hypothétique variant que cette tuerie n’aura de toute façon pas arrêté! Rien non plus sur les mesures bien moins sanitaires que financières qui conduisent 161 macaques à l’équarrissage pour faire passer le train.

On parle d’une loi pour 22 dauphins détenus en captivité en France mais qu’en est-il des 4000 cétacés échoués sur nos côtes chaque année? Les exemples de ces abus sont légions…

Et que penser de l’amalgame qu’opère l’article 11 du texte? Mettre sur le même plan des sanctions des adeptes de la zoophilie avec les professionnels détenant des animaux est infamant! On assimile un acte de barbarie aux pratiques respectueuses de toute une profession!

Qui pourrait affirmer qu’il vaut mieux être singe de laboratoire que le loup acteur dans un film sur la nature?
Est-ce pour se donner bonne conscience que la loi se rabat sur les animaux de spectacle? Qui a établi que la maltraitance cesserait le jour où ces animaux ne se produiraient plus? Qui pourrait affirmer qu’il vaut mieux être singe de laboratoire que le loup acteur dans un film sur la nature?

À LIRE AUSSI :Antispécisme: «Contrairement aux humains, les animaux n’ont pas la notion de l’Histoire»

En somme, la maltraitance cesserait grâce à la mise à l’index de quelques boucs émissaires? C’est oublier que ces animaux qui jouent et «collaborent» nous enseignent aussi leur part sauvage, que c’est une voie pour mieux les connaître, les aimer, les respecter et pour mieux les protéger à l’heure où les espaces naturels se réduisent chaque jour un peu plus...

Devons-nous laisser grandir les enfants loin des animaux sauvages ou est-ce une illusion bien-pensante qui excuserait tout le reste? On nous parle des animaux utilisés à des fins commerciales, et on oublie délibérément que la Convention de Washington marque la plus grande avancée en matière de protection animale à l’échelle planétaire [.La Convention sur le Commerce International des Espèces Menacées (CITES - Convention on International Trade on Endangered Species) ou Convention de Washington, est le plus important accord mondial pour la protection des espèces vivantes. Signée le 3 mars 1973 par 21 états, elle compte aujourd’hui 180 pays signataires, dont la France depuis 1977, NDLR]

L’utilisation commerciale des animaux n’est pas l’apanage du milieu du spectacle: de nombreuses associations de protection animale et les activistes contre la captivité n’utilisent-ils pas également les animaux pour leur faire valoir et leur financement?

Cette proposition de loi risque de faire tomber tout un secteur professionnel et culturel, sans régler la maltraitance des animaux.
Les associations de protection qui n’ont en charge aucun animal sauvage au quotidien sont-elles les mieux placées pour faire la démonstration de la bientraitance? Est-ce vraiment pertinent de criminaliser des professionnels soucieux de préserver leurs animaux au motif que d’autres voudraient en profiter?

La souffrance animale ne cessera pas le jour où les animaux seront interdits sur les tournages en France. Pire, en l’interdisant on risque simplement de délocaliser à l’étranger les tournages que l’on dénonce ici! N’oublions pas que dans la grande majorité des cas, les soigneurs connaissent et respectent leurs «partenaires».

Vivre et travailler avec les animaux c’est une passion, un dévouement et un engagement total qu’ils nous rendent au centuple.
Mesdames, Messieurs: soutenir une loi contre la maltraitance sans la définir, c’est donner un blanc-seing à toutes les dérives. Idéologie ou avancée sociétale, cette proposition de loi risque de faire tomber tout un secteur professionnel et culturel sans régler ni la maltraitance ni les dérives du commerce.

Je crois que nous en finirons avec la maltraitance lorsque nous aurons montré à quoi ressemble la bientraitance, que nous l’aurons enseignée aux plus jeunes par nos gestes quotidiens. On ne combat pas la guerre en débaptisant les ministères du même nom, mais en nommant des prix Nobel de la paix.

Nous devons connaître les animaux pour les comprendre, les comprendre pour les aimer, les aimer pour les défendre.
On ne construit pas le bonheur en interdisant le malheur. Le bien-être animal est une histoire d’éducation, de connaissance et de décisions politiques qui prendront en compte le vivant dans sa globalité!

Je dirai, pour conclure que vivre et travailler avec les animaux c’est une passion, un dévouement et un engagement total qu’ils nous rendent au centuple.

Nous devons les connaître pour les comprendre, les comprendre pour les aimer, les aimer pour les défendre. Ma devise tient à une évidence: le respect de nos frères en animalité au nom de la dignité humaine.


https://www.lefigaro.fr/vox/societe/animaux-peut-on-voter-une-loi-de-lutte-contre-la-maltraitance-sans-avoir-defini-la-maltraitance-20210216?fbclid=IwAR1Of7ZCXte-JyIfslO_u3FyK7-9JTfaxG7Ztzd-El3DwjGDCeAdscnVy-0


16 février 2021 à 20:38:13
Réponse #59
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bien écrit,

 le truc qui me gène à chaque fois c'est de parler d'animaux sauvages, alors qu'il faudrait dire d'ancienne origine sauvage puisque tous reproduits en captivité depuis des lustres, l'individu lambda s'imagine, avec ce mot "sauvage" qu'ils ont tous été arrachés au milieu naturel ...