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Auteur Sujet: L'Avocette élégante - Recurvirostra Avosetta  (Lu 42205 fois)

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08 janvier 2010 à 21:51:49
Réponse #30

Avec thibault , on nous a deconseiller les sol en sable ( avec des eclats de silex , ect ..) particulierement coupant .
Car ils provoque des micro coupures sous la pattes et la palmure , pouvant facilement s'infecter , en particulier chez les avocette particulierement sensible au niveau des pattes .

La etait utiliter de l'eau de mer , lorsque l'oiseau allait dans le bacs , il desinfectait en meme temps les pottentielle micro coupures
i just want to dream

The memories never die.


08 janvier 2010 à 23:28:12
Réponse #31
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Pour le type de sol on peut mettre du sable de rivière assez fin (un Branta  °°°, on ne vois pas une volière a limicoles sans sables Z-+),
Une parti engazonné  et des galets font l'affaire. Je crois, si j'ai bien vu ton post sur ta volière, que c'est déjà ce que tu as fais.( en parlant de ton post, je ne mettrai pas d'écorces du tout, et je retirai tes deux arbustes caducs devant tes poteau dont un est un érable champêtre)
Mais ce type de sol convient a pratiquement tout les limicoles.
Questions..
Le Jardin des Oiseaux


08 janvier 2010 à 23:33:51
Réponse #32

Pour le type de sol on peut mettre du sable de rivière assez fin (un Branta  °°°, on ne vois pas une volière a limicoles sans sables Z-+),
Une parti engazonné  et des galets font l'affaire. Je crois, si j'ai bien vu ton post sur ta volière, que c'est déjà ce que tu as fais.( en parlant de ton post, je ne mettrai pas d'écorces du tout, et je retirai tes deux arbustes caducs devant tes poteau dont un est un érable champêtre)
Mais ce type de sol convient a pratiquement tout les limicoles.
Questions..


Lol Jocelyn  Z-+  : - [

Je penssait au sable , genre le sable de chantier ^^"
Mais les sable "fin" genre sable du rhin , c'est parfais .....comme les plages d'ailleur

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29 mai 2010 à 22:12:11
Réponse #33
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Toujours en savoir plus ...


Un top modèle ! ...



Face à ces oiseaux, nous voilà devant une estampe chinoise. 
Encre de chine sur blanc de neige.  Quelle classe !
Le corps incliné vers l'avant, balançant leur bec entrouvert de gauche à droite dans la boue liquide, bariolée de blanc et de noir, l'avocette élégante a la particularité de posséder un bec fin, très souple et légèrement retroussé à l'extrémité. L’avocette élégante ne peut passer inaperçue.


DECOUVERTE ET REPARTITION

En France, seul un site archéologique urbain de Picardie daté du 14ème siècle a dévoilé à ce jour des restes osseux d'Avocette élégante (Clavel, 1997). L'espèce effectuant des migrations saisonnières importantes, cette décourverte ne permet pas de conclure à sa reproduction in situ à cette époque.

Mayaud (1936) la signale pour la première fois comme nicheuse en Camargue, Languedoc et Roussillon au début du 20ème siècle. Ce n'est qu'à partir des années 1950 que l'Avocette élégante a colonisé successivement le littoral atlantique de la Vendée (1952), de la Charente-Maritime (1970) de la Loire-Atlantique (1979) et du Morbihan (1983). Le littoral de la Manche a été atteint dans les années 1970 (Girard, 1994 ; Dubois et al. 2000). Le nombre de reproducteurs français, variable d'une année à l'autre et d'un site à l'autre, a été estimé, compris entre 750 et 840 couples en 1961, entre 1000 et 1500 en 1970, entre 1473 et 1633 en 1984, et à 2500 couples en 1996 (Dubois et al. 2000). Les fortes variations inter annuelles locales des effectifs de reproducteurs de l'espèce sont attribuées à sa sensibilité aux conditions climatiques, à la pression de prédation dont elle peut faire l'objet et au niveau d'eau des étangs littoraux, marais salants, lagunes saumâtres et vastes plans d'eau intérieurs où elle s'alimente de petits invertébrés aquatiques et s'établit pour nicher. Cette sensibilité à ces divers facteurs serait à même d'expliquer d'éventuels épisodes de disparition de l'espèce qui seraient intervenus par le passé (Girard, 1997).

De nos jours, ce limicole niche dans une grande partie de l’Europe tempérée ainsi qu’en Asie. C’est une espèce migratrice qui va passer l’hiver en Afrique ou au Proche Orient pour les populations européennes, et plus au sud de l’Asie pour les populations d’Asie centrale. Mais beaucoup d’entre elles hivernent en France, en Espagne et au Portugal.
Les populations quittent leur site de nidification entre août et octobre, et reviennent pour la reproduction entre mars et mai.
L’Avocette élégante niche dans l’ouest et le centre de l’Eurasie. On la retrouve également en Afrique en période de migration.

La population mondiale de l’espèce est estimée entre 210 000 et 460 000 individus dont 38 000 à 57 000 couples en Europe. Les principales populations européennes sont réparties au Danemark (4 100 à 4 600 couples), France (2 000 à 3 000 couples), Allemagne (6 100 à 6 500 couples), Italie (1 800 à 2 000 couples), Pays-Bas ( 7 000 à 9 000 couples), Russie (1 100 à 2 700 couples), Espagne (5 500 à 6 000 couples), Turquie (2 500 à 5 000 couples) et Ukraine (3 000 à 7 000 couples).
Plus de 45 000 individus hivernent en Europe. Et la France abrite d’ailleurs le plus gros des effectifs avec 18 000 à 24 000 couples.
La population nicheuse européenne est évaluée entre 30 000 et 53 000 couples. Les Pays bas abritent la plus importante population nicheuse avec 9 000 couples. Les autres pays importants pour la reproduction de l’espèce sont la France, le Danemark, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.
La population française a été estimée à 2500 couples en 1998. Le Languedoc-Roussillon en abrite une grosse partie, regroupée essentiellement dans l’Hérault (300 à 400 couples).
Globalement, la population nicheuse d’Avocettes en France et en Europe augmente depuis les années 70, sur les côtes d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, mais aussi en Europe de l’est.
Il existe deux grandes populations d’Avocettes élégantes, une orientale (en forte baisse ces dernières années), une occidentale qui semble progresser.


En région Centre, elle est assez commune en migration sur les grands plans d’eau, les étangs et les grands cours d’eau.
Malgré qu'il soit un oiseau migrateur on le rencontre pourtant presque toute l’année dans la Gironde.
Lors de l'enquête nationale sur les limicoles nicheurs de 1995-1996, l'effectif vendéen a été estimé à 520-585 couples. La Vendée était ainsi le premier département français pour la reproduction de l'Avocette, avec 25 % des effectifs, et juste avant les Bouches-du-Rhône (440 couples nichent en Camargue). Elle se rencontre également dans d'autres régions de la France mais de façon plus occasionnelle.

En Belgique, elle se rencontre toute l’année en Wallonie, mais plus rare en automne-hiver et la première nidification a été observée en 1984. Celle-ci est maintenant régulière mais reste cependant assez rare : 1 à 3 couples nichent chaque année en Hainaut occidental. Les marais de Ploogsteert et la vallée de l’Escaut accueillent la plupart des couples. En période de migration, voire même en hiver, les observations d’avocettes peuvent avoir lieu à peu près n’importe où en Wallonie, tant qu’il y a des plans d’eau peu profonds, des prairies ou des cultures inondées. La majorité des observations se font quand même à l’ouest de la Meuse. L'avocette est aussi le symbole de l'association "Les réserves Naturelles et Ornithologiques de Belgique". 


DESCRIPTION

Ce limicole mesure de 42 à 45 cm pour un poids de 275 à 400 gr. Son envergure varie de 77 à 80 cm.
Il est très facilement reconnaissable et il ne peut être confondu avec aucun autre grâce à son long cou, ses longues pattes fines gris-bleu et à son bec de 8cm retroussé, aminci à son extrémité (approprié à son mode d'alimentation). 
Le mâle adulte montre, en plus de la calotte et de la nuque noires, deux bandes noires distinctes sur le manteau et les scapulaires supérieures, les petites et moyennes couvertures, et une troisième plus fine sur les primaires externes, en contraste avec le reste du plumage blanc pur. A noter également, plus de noir sur les primaires des ailes chez le mâle que chez la femelle qui est plus petite mais aussi d'un noir généralement plus terne avec un bec légèrement plus court, à courbure en général plus marquée chez le mâle, parfois son œil est légèrement cerclé de blanc. Pour la phase juvénile on distingue principalement une marque brun foncé tacheté de verdâtre.
Pourvues des longues pattes caractéristiques des petits échassiers de rivage, l'avocette élégante est aussi dotée de palmures partielles, ce qui lui donne la possibilité de nager avec efficacité. Posée sur un fond vaseux particulièrement mou, elle peut aussi courir sur l'eau pour faciliter son envol.


LE BIOTOPE ET LES DANGERS

L’avocette élégante se rencontre et se reproduit dans toutes sortes de zones humides douces ou saumâtres, comme les marais salants, les lagunes côtières, les baies, les estuaires, les vasières, les terres irriguées, et les plaines inondables. Les caractéristiques les plus importantes des habitats de reproduction semblent être des niveaux d'eau qui baissent progressivement au cours de l'été et un niveau de salinité élevé qui empêche le développement de la végétation. En dehors de la saison de reproduction, l’espèce vit dans les zones côtières, les eaux intérieures, les estuaires, les plages, les deltas des rivières, et les plaines inondées. On la retrouve rarement sur les lacs d’eau douce et les rivières. Les plans d’eau permettant l’alimentation doivent être de faible profondeur (environ 15 cm) et sont caractérisés par la présence de sédiments fins et meubles, riches en matières organiques.


En région Centre, les oiseaux sont essentiellement de passage. Il faut que ces lieux permettent de trouver des zones de nourrissage lors de la migration. Les grands cours d’eau offrent en fin d’été des zones attrayantes car les niveaux sont bas et de nombreux îlots et vasières sont dégagés.
De temps à autre, les couples d'Avocettes se réunissent en formant un cercle, s'inclinant face à face, le bec au ras du sol.
Cette cérémonie est suivie d'un combat entre les différents oiseaux, mâle et femelle d'un même couple restant étroitement associés.
Ces luttes seraient essentiellement rituelles.   
Les cris de contact et d’alarme sont des sifflements flûtés  et de ton bas et plaintifs : “plutplutplut”. Il lui arrive aussi de pousser des « kliiiit » aigus.
Vive et nerveuse, elle tend le cou si elle est en alerte. Ne soyez pas surpris de la voir nager et également plonger l’avant de son corps dans l’eau comme le font les canards barboteurs.   
 
L’espèce est menacée en Europe par la pollution des zones humides, par les insecticides, le sélénium et le mercure, par le développement d’infrastructures, le dérangement anthropique et la réduction du débit des rivières.
Les zones géographiques de présence de l'Avocette élégante se voient modifiées par la transformation et la disparition de ses habitats. Il est important que l’homme préserve ses biotopes.

Quelques autres endroits que fréquente cette gracieuse avocette élégante:
Il existe 5 grandes colonies de reproduction sur l’étang de Mauguio dans le département de l’Hérault.
Au total, c’est au maximum 240 couples (en 2003) qui se reproduisent sur l’étang de Mauguio soit près de 10% de l’effectif national.
L’habitat de l’Avocette est globalement bien conservé et des îlots sont disponibles pour la nidification. Par contre la gestion hydraulique de l’eau ne permet pas une bonne reproduction étant donné les variations de niveaux importantes qui noient les pontes ou au contraire assèchent les zones d’alimentation.

La conservation de l’Avocette en Méditerranée est liée essentiellement à des problèmes touchant ses sites de nidification. Quatre causes principales peuvent être évoquées et hiérarchisées par ordre d’importance :
- Le dérangement des colonies par différents utilisateurs des lagunes (vacanciers, pêcheurs)
- La compétition spatiale et la prédation importante par les Goélands leucophées.
- La variation brutale des niveaux d’eau, soit par mauvaise gestion, soit par des événements pluvieux importants.
- Le manque d’îlots de nidification conduisant les oiseaux à coloniser des sites peu propices et souvent dérangés. Le succès de reproduction dans ce cas est souvent nul.
En Méditerranée, la gestion conservatoire de l’Avocette passe par :
- La mise en place d’une gestion hydraulique adaptée sur les sites de nidification.
- La surveillance des sites de nidification pour éviter les dérangements occasionnés par les personnes.
- La régulation des colonies de Goélands leucophées.
- Le maintien de l’intégrité des milieux lagunaires face à l’urbanisation littorale croissante.
Cette gestion est favorable à toutes les espèces de laro-limicoles des milieux lagunaires.

En Wallonie, l’assèchement des zones humides et le drainage des cultures, le dérangement ou un mauvais contrôle des niveaux d’eaux sont autant de facteurs susceptibles de faire échouer une nidification ou rendre inhospitalier un site de halte migratoire.



LA REPRODUCTION – L’ALIMENTATION

La parade nuptiale est assez graphique, avec mimiques de toilette, de « faucardage », entrecroisement de becs, mouvement de pattes, etc.
La formation des couples débute probablement en fin d’hiver, les oiseaux arrivant le plus souvent appariés sur les sites de nid. Les cérémonies de groupe, où plusieurs couples se rassemblent et se font face, sont un trait caractéristique du début de la phase de reproduction.
Le lieu de nidification est situé à proximité du futur lieu de nourrissage des poussins, parfois plus loin, caché dans les herbes si l’environnement le permet sinon parfois sur la vase ou sur le sable. Le nid est constitué d’une petite cuvette souvent à même le sol, avec un apport de débris de végétaux et de coquilles.
Les deux partenaires participent à la construction du nid.
Entre la mi-avril et la mi-juin la femelle pond de 3 à 5 œufs fauves pâles avec des taches grisâtres qui pèsent une trentaine de grammes. Une seule ponte par an est assurée. Une seconde ponte est possible en cas de problème. C’est le couple qui assure l’incubation qui va durer de 23 à 27 jours.
Le nid peut être solitaire, mais souvent la nidification s'effectue en colonies de taille variable où les nids sont généralement espacés de 1 m (mais ils peuvent être parfois proches de 20 à 30 cm).


Il sera très bien défendu par une colonie d’avocettes, bruyante et agressive sur les sites de nidification, prenant en chasse les intrus.
Mais les nids sont très souvent détruits par les prédateurs (Corneilles et Goélands) avides d'œufs et les pertes sont importantes pour les poussins, car, lorsque les Goélands rôdent, les alarmes répétées des parents les contraignent à se dissimuler, s'affaiblissant au détriment de se nourrir.
Contre les attaques du nid par ses ennemis (que ce soient oiseaux, hommes ou même chevaux), l'Avocette exécute une parade d'intimidation, elle se dresse sur le nid, queue relevée, ailes largement déployées pour exhiber leurs marques blanches et noires. Il lui arrive aussi d'effectuer le simulacre de l'aile brisée pour détourner le prédateur du nid, elle se traîne sur le sol pour attirer son attention, en battant gauchement de l'aile comme si elle était brisée.  Une fois que celui-ci se précipite à la suite de l'oiseau, abandonnant les œufs, elle s'envole prestement.
Les poussins sont nidifuges, ils quittent rapidement le nid au bout de deux ou trois jours, pour aller se nourrir dans les environs.
Leur plumage est complet entre 35 et 42 jours. Les adultes les accompagnent et les protègent durant les premiers jours. Il est à noter que durant cette période, les jeunes suivent leurs parents au gagnage, piétinant sur des kilomètres. Que de périls en chemin, renards et goélands sont présents sur ce parcours. Après 5 à 6 semaines, les jeunes prennent leurs envols. Moins d’un sur deux survit lors de la première année. Un sur quatre à la deuxième année. Or l’espèce ne niche guère avant 3 ans. Seule sa longévité la sauve : jusqu’à 25 ans !

Sa nourriture est constituée de larves d’insectes aquatiques (tels que chironomes), de vers de vase (polychètes), de micro organismes, de petits poissons et de petits crustacés.
Pour se nourrir, elle remue la vase en brassant l’eau de gauche à droite avec son bec afin de faire remonter les proies vers la surface et en marchant dans les eaux peu profondes.
Son activité alimentaire est diurne et parfois nocturne, notamment lors des phases de pleine lune. L’Avocette utilise la technique du « sabrage » de la vase pour faire remonter ses proies à la surface qu’elle capture d’un rapide coup de bec. Dans l’eau plus profonde, l’avocette se nourrit parfois en plongeant la tête dans l’eau à la manière d’un canard.

EXPERIENCE D’ELEVAGE

Un trio peut évoluer dans des espaces allant de 40 à 200 m2. La végétation choisie s’oriente sur des graminées et d’une pelouse au milieu des zones minérales de sable et de gravillons. La surface d’eau idéale est de deux ou trois mètres carrés minimum avec une pente de 0 à 15 cm. Des arceaux de serres d’une hauteur de trois mètres environ suffisent. La présence d’arbustes peut être utile pour assurer un environnement agréable et de l’ombre, même si les avocettes élégantes ne se perchent pas.
Il n'y a pas vraiment de limites pour définir le nombre d'oiseaux car tout dépend de la surface de la volière, mais on peut sans problème réaliser une colonie. Aucun soucis particulier n’est relevé avec les autres espèces, entre elles non plus, l’entente est bonne.

- Liste des graminées conseillées :
Miscanthus sinensis 'Adagion'
Miscanthus sinensis 'Ferner Osten'
Miscanthus sinensis 'Kaskade'
Miscanthus sinensis 'Klein Silberspinne'
Miscanthus sinensis 'Krater'
Carex buchananii
Carex comans 'bronze form'
Carex Grayi
Molinia arundinacea
Stipa pennata
Stipa gigantea

Il faut tout de même savoir qu'elles craignent un peu le froid, à cet effet, un abri de cinq mètres carrés attenant à la volière reste à leur disposition où elles peuvent rentrer selon leur gré, avec, par grand froid, une lampe chauffante pour certaines régions. Elles aiment bien prendre un bain de soleil sur la plage et se mettre derrière une touffe de végétation lorsqu'il y a du vent.

A propos du  grillage, prévoir des petites mailles de 13 mm sur une hauteur commençant à ras du sol de 1m, et ensuite d’un filet maille de 30 x 30 si possible.

Il est extrêmement difficile de repérer les différences entre mâle et femelle, le sexage par ADN reste le moyen le plus fiable.

Pour la nourriture, le micro floating est le type d’aliment le plus utilisé ainsi que du duck floating, sticks pour poissons de bassins, pâtée insectes (50 pour 100 d'insectes), gammares (sorte de crevettes, séchées); d'autres éleveurs utilisent cette formule : Lundi micro80%, Lundi excquisit10%, gammare 10 %. La distribution se fait tous les jours dans des petites gamelles pour chien en inox de 15 cm de diamètre ou dans un grand bac avec plus ou moins 5 cm d’eau. Un éleveur nous dit qu'il leur donne des éperlans tous les jours, ainsi que d’autres petits poissons.


L'éjointage semble être un handicap pour la reproduction malgré certains cas qui démontreraient le contraire. Mais celle-ci dépend beaucoup de la nourriture.
Pour les nids, elles récupèrent quelques brindilles, font une petite cavité, souvent à coté d'un caillou ou une touffe. Il est possible de mettre les œufs en couveuse pour avoir 2 à 3 pontes de remplacement. Ensuite les laisser avec les parents ou les mettre en éleveuse, avec les parents. Il faut faire attention car ils ont tendance à rester prostrés aux moindres cris d'alerte.
 
Les jeunes seront nourris avec du micro floating et gammares.

Il ne faut pas avoir peur d’élever des avocettes à partir du moment où certaines exigences sont respectées.

L'avocette est un oiseau très sociable ! Elle peut donc être logée avec d'autres limicoles tels que l'échasse blanche, le vanneau et d'autres encore; elle cohabite aussi parfaitement avec les anatidés (mais pas tous !!!). Les échasses peuvent poser des problèmes car elles ne sont pas très tolérantes avec les avocettes, un éleveur nous le signale et nous dit avoir fini par les séparer. C'est surtout au niveau de l’alimentation, les échasses interdisent l'accès aux autres ainsi qu’en période de reproduction où elles repoussent les avocettes afin de permettre à leurs petits de se rendre en toute quiétude dans la zone de nourrissage.

L'eau doit être toujours propre.


REGLEMENTATION ET STATUT.
L’avocette élégante est une espèce protégée en France.
A retenir : autorisation préfectorale préalable de détention dès le premier individu.

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« Modifié: 29 mai 2010 à 22:22:26 par Plume d eau »


08 juin 2010 à 20:48:11
Réponse #34

Cela donne quoi du côté de Jocelyn ?

Allô ici la terre ... Plus de nouvelles ?

Daffy  Z-+


15 juin 2010 à 15:11:07
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22 juillet 2010 à 09:00:57
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d autres avis sur l élevage de l avocette seraient très intéressant  ; )


22 juillet 2010 à 09:39:01
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jocelyn des photos de ton installation ??
des nouvelles de repro ??
X%  @ plus !!
laurent


23 juillet 2010 à 09:54:07
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Venez voir sur place, c'est plus facile!!! ; )
Le Jardin des Oiseaux


23 juillet 2010 à 10:46:49
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ok on voit ça jocelyn !! (début aout on te contacte ...)
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laurent


23 juillet 2010 à 11:23:03
Réponse #40
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rien de plus a apporter pour l avocette ?
         
croyais pas que je suis en recherche d info pour un éventuel achat  Z-+                                                                                                           


25 août 2010 à 10:05:11
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qu elles sont les maladies que l on rencontre chez l avocette ?


26 août 2010 à 22:49:13
Réponse #42
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qu elles sont les maladies que l on rencontre chez l avocette ?

Je dirais que le problème majeur des avocettes serait la fracture des pattes même si elles ont les pattes un peu moins fines que les échasses.
"Lorsque quelque chose te parait insurmontable, c'est uniquement parce que tu doutes de toi "


27 août 2010 à 14:02:54
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comme tous les limis les avocettes sont sensibles aux podagres ,ces gerçures qui d'une part sont douloureuses et empèchent la marche mais également risquent de s'infecter,donc attention a la qualité des sols


27 août 2010 à 20:59:35
Réponse #44

Je crois qu'il faut particulièrement appuyer sur ce point que souligne Eider.

La qualité du sol.

Je fais allusion aux matériaux utilisés et également à l'humidité présente dans celui-ci ou l'espace de vie de ces petites bébêtes.

Qu'on me corrige si je me trompe, un sable et un gravier roulé que plutôt un concassé est préconisé.

Le Daf  ; )