Grue de Paradis - Anthropoides paradisea
Classe : Oiseaux (Aves en latin)
Ordre : Gruiformes
Famille : Gruidae
Genre : Anthropoides
Longueur : 117 cm
Poids : 5.1 kg
Bague : 14
Les bagues en aluminium ont une hauteur de 12 à 16 mm alors que les bagues colorées ont 25 à 80 mm de hauteur afin de les rendre faciles à distinguer et une lecture aisée de celles-ci (couleur = taxon, année de naissance - numéro de l'individu et une raie pour indiquer le sexe).
Longévité :
Nom scientifique : Anthropoides paradisea
Synonymes : Blue Crane (en)- Grues bleues
Caractères distinctifs :
Une des espèces les plus petites de grues, les grues de Paradis ont une hauteur de 117 cm et pèsent environ 5.1 kg.
Le plumage du corps est gris bleuâtre argenté devenant plus foncé sur le haut du cou et la moitié inférieure de la tête et de la nuque.
Les grues de Paradis sont l'une de deux espèces des grues qui n'ont pas la peau nue et rouge sur la tête. Les plumes de la couronne et du front sont blanc grisâtre léger, alors que les joues, les couverts d'oreille et la nuque sont gris cendré foncé, qu'elles soulèvent pendant les parades de menace, produisant une forme distinctive comme le cobra.
Les grues de Paradis ont le bec court et les pattes noires.
Les plumes primaires sont gris noir ou ardoise. Les rémiges de l'aile sont longues, obscures et pendent presque jusqu’au sol, donnant à cette grue un aspect élégant. Les mâles et les femelles sont pratiquement identiques.
Les juvéniles sont gris bleu légèrement plus clair que les adultes et manquent des longues rémiges des ailes.
Habitat :
Les grues de Paradis sont endémiques (seulement présentes dans une certaine région) en Afrique australe, avec plus de 99% de la population se produisant dans l'Afrique du Sud.
La grue de Paradis est l'oiseau national de l'Afrique du Sud.
Une petite population d'élevage disjointe d'approximativement 60 individus existe en Namibie nordique, dans et autour du pan d’Etosha (Parc national Etosha est l'un des meilleurs de l'Afrique australe et la plus importante réserve de gibier. Etosha a été déclaré Parc national en 1907 et couvrant une superficie de 22 270 km ², il abrite 114 espèces de mammifères, 340 espèces d'oiseaux, 110 espèces de reptiles, 16 espèces d'amphibiens et, étonnamment, une seule espèce de poisson. Le Parc Etosha est l'un des premiers endroits sur tout l'itinéraire conçu pour un séjour en Namibie.
(Etosha, qui signifie «la Grande Place Blanche", est dominée par un énorme pan de minéraux).
La grue de Paradis est un oiseau des prairies sèches et d'autres habitats de montagne. Là où les marécages peu profonds sont disponibles, les grues bleues apprécient les hautes terres.
Alimentation :
Toutes les grues sont omnivores.
La principale nourriture de la grue de Paradis comprend les graines de carex et les herbes, les grains de rebut, les insectes et les petits vertébrés.
Reproduction :
Les sites de reproduction appréciés des grues de Paradis sont les prairies reculées dans les altitudes plus élevées où les œufs sont pondus parmi l'herbe ou sur sol nu.
Dans les zones agricoles, elles nichent dans les pâturages, dans les régions en friche et dans les zones cultivées quand la chaume devient disponible après la moisson.
Les femelles pondent habituellement deux œufs et l'incubation (par les deux sexes) dure 30-33 jours.
Le mâle joue le rôle primordial en défendant le nid contre les dangers possibles.
Les poussins s'emplument (premier vol) entre 3-5 mois d'âge.
Comportement :
Les couples de grues de Paradis , y compris les autres, engagent à l’appel à l'unisson, qui est une série complexe et prolongée de cris coordonnés. Les oiseaux se tiennent dans un maintien spécifique, habituellement avec leur tête et bec élancés vers le ciel pendant la parade.
Le mâle soulève ses ailes vers le haut au-dessus du corps pendant l'appel d'unisson tandis que la femelle maintient ses ailes pliées sur ses côtés.
Durant la parade des grues de Paradis, le mâle pousse un appel pour chaque appel femelle.
Toutes les grues s'engagent dans la danse, qui inclut divers comportements tels que courbettes, sautillements, courses, le lancer de bâton ou l'herbes en l'air, et le battement d'ailes. La danse peut se produire à n'importe quel âge et est généralement associée à la parade nuptiale, cependant, on pense qu'elle fait partie du développement moteur pour les grues et peut généralement servir à contrecarrer l'agression, à soulager la tension, et à renforcer le lien de couples.
Chant :
Généralement assez silencieuse, la grue de Paradis peut pousser un cri rauque et aigu que l'on entend de très loin.
La trachée s'enroule et fusionne avec le bréchet et les sons sont amplifiés dans le larynx.
Il y a différents types de vocalisation, des cris faibles de contact ressemblant à des ronronnements, de plus forte amplitude stridente lors de l'envol, des cris de détresse semblables à des grognements ou à des hurlements, des cris de localisation plaintifs et rappelant les hurlements, des cris précipités d'alarme et des cris bruyants de surveillance ou de vol.
Les vocalisations incluent également des duos complexes et bruyants appelés cris d'unisson (duo en canon), qui ont à la fois des fonctions sexuelles mais aussi de menace.
Informations complémentaires en élevage :
Informations complémentaires :
L'empoisonnement, le changement d'habitat, et les collisions avec les lignes de haute tension sont des menaces significatives pour les grues de Paradis pour lesquelles elles sont particulièrement vulnérables
L'empoisonnement se produit intentionnellement et par distraction.
La perte de prairies vouées à l'agriculture, les développements d'urbanisation et l’éco-tourisme, le reboisement commercial des prairies de l'Afrique du Sud sont des menaces importantes pour l'habitat des grues.
Des prairies sont converties en plantations de pins et d'eucalyptus pour la production de pulpe et de bois de construction. De telles plantations changent rigoureusement l'écosystème entier ; la végétation des prairies est enlevée et l'écoulement des eaux a considérablement changé, menant à la dessiccation des marécages.
Quelques photos du parc Paradisio (juin 2009)
Pour la petite histoire des photos qui vont suivre, j’ai vu cette petite grue en mai dernier, elle était toute seule, quasi dans bouger et ne faisait que crier, des cris perçants que l’on pouvait entendre dans tout le parc.
Cette fois, elle avait l’air plus joyeuse et en une fois, elle s’est mise à sauter dans les airs, à cabrioler, un ballet magnifique et prestigieux.
Elle allait et venait en sautillant devant le chalet, faisant des courbettes, se couchant totalement dans l’herbe face à la porte pour revenir à l’autre bout de son enclos et repartir aussitôt avec grâce et légèreté.
J’ai vu alors qu’il y avait une dame de Paradis dans le petit cabanon et que c’était à son attention cette danse majestueuse, c’était tout simplement magique à contempler alors j’ai tenté de prendre quelques clichés, mais la qualité est sub-optimale, dommage mais bon …
Vermifuge en mars et octobre
Sources : entre autres
- Les Grues -
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