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leur mort sans possibilité de reproduction) même si on nous promet des aménagements pour certaines structures non professionnelles type BSA (banque de sérum antivenimeux)
* les erreurs taxinomiques issues des textes initiaux que nous avons signalées n’ont toujours pas été
corrigées, le ridicule ne tue pas
* nouvelles approximations du texte notamment dans la définition de la notion d’élevage
professionnel, confondant profits de rentabilité et indispensables équilibres budgétaires
* sujet connexe d’importance : la gestion de l’IFAP par la société SAPV, dont le contrat arrivait à
expiration le 15 novembre, est reconduite pour une durée de 8 mois sous sa forme initiale ... alors que
nous avions proposé une base de nouveau cahier des cha rges, issu de nos doléances aux aveuglants
dysfonctionnements actuels
Les pouvoirs publics se disent conscients de ces difficultés et prêts à poursuivre la réflexion avec nous
sur ces thèmes dont une partie pourrait être traitée par voie de circulaire après travaux en groupes de
réflexion et qui devraient démarrer dès le mois de décembre (2023.....)
Après consultation publique, le décret devrait être publié en tout début d’année MAIS même si
nous accueillons certaines propositions avec satisfaction, nous restons extrêmement mobilisés quant à
nos objections.
Pas de triomphalisme donc puisque cette étape n’a pas amélioré le traitement réservé à notre passion,
mais simplement évité que la situation ne s’aggrave par une prohibition mortifère.
Le statu quo est un résultat plus qu’appréciable au regard de la situation dont nous sommes partis il y
a tout juste un an; rappel : la floraison de listes positives extrêmement restrictives dans plusieurs pays
européens, le pressing exercé par les animalistes et un projet français supprimant les droits acquis du
certificat de capacité d’élevage non professionnel et enclenchant une prohibition générale progressive.
Ce résultat nous le devons à votre engagement, à ceux qui ont cru en nos analyses et propositions, qui
ont adhéré et donné à l’Unicab, nous permettant d’assoir notre représentativité et de nous doter des
moyens juridiques, de communication et du lobbying nécessaire. C’est donc une victoire collective !
Les dossiers en souffrance sont encore nombreux et, en matière de recours sur les nombreux points qui restent négatifs, « il ne faut se priver de rien » pour reprendre les mots de notre avocat ...
Tant que le décret n’est pas publié au journal officiel tout reste modifiable, c’est d’ailleurs l’esprit du processus démocratique que d’attendre les conclusions de la consultation publique (à laquelle chacun d’entre vous devra apporter sa contribution) avant de figer la dernière mouture du texte.
Pour notre part, nous ne nous contentons pas de ce que nous estimons n’être qu’un pas dans la bonne direction, en cessant de réduire toujours davantage les droits des citoyens, notamment ceux assumant leurs devoirs de préservation de la biodiversité.
Il faut maintenant faire reconnaître notre rôle conservatoire incontournable, et accompagner/faciliter nos engagements responsables dans le partage de connaissances aboutissant à maintenir les populations de sauvegarde des espèces menacées.
Nous restons donc totalement mobilisés pour continuer à améliorer cet arrêté et, si nous ne sommes pas entendus plus avant, pour mettre en œuvre tout recours juridique à notre disposition.
Le combat ne fait que commencer.
Nous finalisons la mise place d’un forum réservé à nos adhérents sur le site internet unicab -asso.org . Il vous permettra d’échanger plus facilement entre adhérents et avec le conseil d’administration .
Pour l’heure nous vous remercions de votre soutien et sommes très heureux d’avoir pu faire honneur à votre confiance.
L’équipe UNICAB.