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Auteur Sujet: La Cigogne noire - Ciconia nigra  (Lu 16634 fois)

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18 juin 2009 à 14:17:37
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Cigogne noire - Ciconia nigra



 Classe : Oiseau

Ordre : Ciconiiformes

Famille : Ciconiidae

Genre : Ciconia

Espèces - Sous-espèces : aucune

Longueur : 95 – 100 cm

Envergure : 185 – 205 cm

Poids  : 3 kg

Longévité :  + / - 20 ans

Nom scientifique : Ciconia nigra

Synonymes : anglais : Black Stork –  allemand :  Schwarzstorch -  espagnol : Cigüeña negra

Numéro de bague : voir : http://ciconiafrance.free.fr/cignig.html
Les petits cigogneaux doivent être bagués entre 20 et 45 jours, lorsque la présence des adultes n’est plus permanente et que ceux-ci sont absents du nid afin de ne pas risquer l’abandon des petits par la suite.
Généralement, 2 bagues seront fixées, la première, de l’association animale et l’autre, de couleur avec un code alphanumérique qui permet une lecture à distance et qui se lit de bas en haut.
Selon l’année, celle-ci sera fixée sur la patte droite les années paires et sur la gauche les années impaires.


Caractères distinctifs :

La Cigogne noire est un grand échassier dont la tête, le cou, la poitrine, le dos et les ailes sont noir brillant avec des reflets métalliques verts, bleus, rouges et pourpres.
Le reste du plumage est blanc pur.
Le bec est rouge carmin alors que les pattes sont rouge vif, ce qui contraste fortement avec son plumage.
En vol, on peut distinguer son cou et bec tendus, un battement d’ailes lent puissant et régulier, le dessous des ailes noir et un triangle blanc à la base des ailes qui rejoint son abdomen et le bas de la poitrine blancs.
Pas de dimorphisme sexuel mais le mâle tend à être plus grand.


Par contre, selon l’âge, on remarquera différents aspects du plumage.

Au nid, les petits sont blancs à la naissance, ils ont un bec et les pattes jaunes qui deviendront verdâtre à l’automne avec un plumage moucheté de blanc et de brun sombre, ce qui permet de reconnaître un jeune de l’année.
1ère année, le bec et les pattes prendront la couleur rose orangé, la pointe du bec tend vers le jaune olive, le plumage est brun-noir au niveau de la tête, du cou et du dos, le cercle de peau nue autour de l’œil commence à devenir olive clair.
2è année, on pourra parler d’immature lorsque les pattes, le bec et le cercle autour de l’œil seront devenus rouges.
Il ressemble alors à l’adulte, mais en plus terne, sans les reflets métalliques, le cou et les ailes mouchetés, l’extrémité des plumes brun clair.
3è année, la tête, le cou et la partie supérieure des ailes sont devenus vert, bleu, rouge métalliques.
Le dos prend des tons verts irisés.
La queue reste plus terne, les plumes sont brunes.
L’iris de l’œil est brun.
Au printemps, au moment de la mue, le nouveau plumage devient brillant aux multiples reflets métalliques.


Habitat :

La cigogne noire un oiseau diurne, moins connue que sa cousine la cigogne blanche et à l’inverse d’elle qui apprécie les campagnes, elle préfère les forêts anciennes, denses, tranquilles, à proximité d’espaces dégagés, de rivières, ruisseaux, étangs marécageux, vasières de plans d’eau peu profonds, marais, zones d’eau douce et de prairies avoisinantes.
Elle préfère les forêts décidues (très grands arbres aux feuilles caduques) mais utilise parfois des conifères ; elle choisit souvent les plus vieux arbres (âgés de plus de 60 ans) près des cours d’eau ou des lisières.
Cependant, il lui arrive aussi de nicher dans les rochers, les grottes et les corniches à plus de 2000 mètres d’altitude, dans certaines régions montagneuses du pourtour méditerranéen et d’Europe centrale, où l’eau se trouve à parfois plus d’1 km.
La cigogne noire est farouche et très discrète dans ses déplacements, fuyant l’homme.
On la retrouve en Afrique, en Europe et en Asie.
La moitié de son aire de répartition se trouve en Europe.
Beaucoup d’immatures restent en Afrique durant leur premier été.
Seule la population ibérique n’est que partiellement migratrice et certains passent l’hiver dans nos régions.
Une partie de la population de l’Afrique du sud, d’Espagne et du Portugal sont résidents.
L’hiver, elle migre en Afrique de l’ouest, au Sénégal, au Mali et le sud du Sahara afin de passer l’hiver au chaud à partir de la mi-septembre.
Lors de son vol migratoire, elle ne bat quasi pas des ailes et, pour augmenter son altitude, se sert des courants d’airs ascendants ce qui lui permet une économie considérable d’énergie.
Les deux grands couloirs de migration sont le Détroit de Gibraltar et le Détroit du Bosphore.

Alimentation :

La cigogne noire a un régime alimentaire constitué principalement de nourriture aquatique telle que petits poisons de moins de 20 cm qu’elle pêche dans les eaux peu profondes, de grenouilles, salamandres, tritons, insectes aquatiques, crustacés, coquillages, et parfois de petits mammifères comme de jeunes oiseaux, des petits reptiles, des lézards selon les régions et la ponte des batraciens.
Elle se nourrit généralement en solitaire, parfois en petits groupes dans des eaux non polluées, dépourvues de phosphates.
Elle chasse à l’approche et localise ses proies à vue qu’elle transperce de son bec puissant.
Une autre de ses techniques de chasse observée est celle des ailes déployées, elle se pose au centre d’un cours d’eau et ouvre ses ailes autour de sa tête afin de réduire les reflets de la lumière en surface, ce qui attire la proie à la recherche d’ombre.
Tout ce qui n’est pas digéré des proies sera rejeté par le bec sous forme de pelote de réjection où l’on peut retrouver des poils, divers débris végétaux et autres, mais aucune trace d’os car les sucs gastriques les ont dissous

Reproduction :

La cigogne noire est monogame et atteint sa maturité sexuelle à 3 ans.
Le retour de migration a lieu entre la fin février et le début mars.
Les Cigognes qui reviennent plus tard sont des oiseaux non nicheurs.
Fin mars, les couples effectuent la parade nuptiale, bougeant le cou de gauche à droite, le faisant onduler comme un serpent.  La queue se déploie en forme d’éventail et on peut distinguer les plumes blanches à sa base.
De grands vols nuptiaux sont effectués également.
Durant la parade nuptiale, la couleur de la peau dénudée de la tête, du bec et des pattes prend un rouge intense et écarlate, celle-ci s’estompera à la fin de la saison de reproduction.
Le nid sera récupéré de l’année précédente ou reconstruit si l’emplacement ne semble plus en sécurité ou encore, un ancien nid de rapaces.
Il arrive également que le couple ait plusieurs nids, qu’il occupera en alternance.
Il est enfoui dans d’épaisses branches  d’arbres anciens tels que chênes, pins ou hêtres, afin que les petits soient à l’abri du soleil et de la pluie,  ou, selon les régions, sur les corniches rocheuses des falaises, mais toujours à proximité d’un point d’eau et à un minimum de 12 mètres du sol.
Le nid est très volumineux, d’un diamètre de 2 mètres sur une hauteur de + / - 1.5 mètres.
Il est constitué de branches, d’herbes, de feuilles mélangées à de la terre, d’un tapis de mousse.


La ponte a lieu entre avril et mai.
3 à 5 œufs blancs sont pondus à intervalle de 2 jours.
Le couple couve alternativement durant 35 à 40 jours après la ponte du 1er ou 2è oeuf.

L’éclosion a lieu généralement vers la mi-mai, de manière asynchrone.
Au début, la femelle reste en permanence sur le nid pour s’occuper des petits, le mâle veillant au ravitaillement toutes les 2 heures en régurgitant la nourriture en quelques secondes.
Un parent surveille le nid constamment afin de surveiller les œufs ou les cigogneaux jusqu’à ce que ceux-ci soient âgés d’au moins 2 à 3 semaines.


Lorsque les petits ont 4 semaines, la femelle les laisse pour aller chasser.
Dès lors, les parents ne reviendront que 3 fois par jour, de façon ponctuelle pour nourrir les petits durant quelques secondes en régurgitant la nourriture dans le nid.
Les petits claquent du bec pour quémander à manger, ce sont les seuls bruits perceptibles au nid.
Les cigogneaux restent au nid (nidicoles) durant 63 à 71 jours et ensuite restent encore 15 jours au sol pour se dégourdir les pattes, recevoir leur nourriture et ils prendront leur envol entre mi-juillet et mi-août.
A partir de ce moment, la famille reste réunie et se nourrit dans des lieux de plus en plus éloignés du nid.
Le départ pour la migration a lieu fin août jusqu’à la mi-octobre.
Le principal prédateur pour les cigogneaux est la martre.

Comportement

Ce sont des oiseaux solitaires, vivant en couple, moins sociables que leur cousine la Cigogne blanche qui vit en colonies.
C’est l’oiseau le plus discret, le plus farouche et le plus difficile à observer en forêts car très sensible au dérangement.
Les couples sont distants de plusieurs kilomètres et les nids sont très dispersés.
Au début de la période de nidification, les cigognes noire plânent des heures durant au dessus de leur territoire.


Chant :

La Cigogne noire est une espèce assez silencieuse.
Elle craque, craquette, claquette, glottore.
Les cris ressemblent à un long sifflement prolongé « uuuo », plus développé que la Cigogne blanche, mais en contrepartie, le claquement de bec est moins utilisé.
Ceci sans doute parce que la Cigogne noire est un oiseau plus discret, logeant dans des zones plus isolées et que donc la communication se fait à courte distance dans le couple.
Elle est cependant très expressive, émettant diverses notes mélodieuses au son guttural très variables «hi-liii-hi-liii » et lorsqu’elle est très excitée « fiiii-i » se transformant en feulement .
A l’approche d’un intrus près du nid, elle émet des sons très aigus.

Informations complémentaires sur l'espèce dans le monde :   

La Cigogne noire avait disparu de toute l’Europe de l’ouest au siècle dernier.

La Cigogne noire se réinstalle lentement en Europe occidentale après avoir été victime de l’homme pour diverses raisons :
-    dérangements trop fréquents par la présence humaine.
-    destruction des nids et collecte des œufs.
-   Chasse intensive car considérée comme oiseau de malheur.
-   Abattage des arbres porteurs des nids
-   Destruction de la zone de nidification ou pollution des points d’eau.

Les effectifs restent cependant faibles actuellement et l’espèce est strictement protégée.
Son retour dans nos régions reste un événement majeur entrainant un maintien des zones forestières et des milieux naturels humides afin de protéger son milieu de vie.
La crainte majeure actuellement est l’électrocution sur les pylônes où elle apprécie se poser et la collision avec les câbles des lignes à très haute tension.
Egalement les visites intempestives des photographes ou naturalistes peu scrupuleux nuisent à la reproduction de la Cigogne noire fuyant les zones fréquentées par l’homme.
Depuis quelques années, de nouveaux nids sont découverts chaque année, sans doute grâce à l’arrivée à maturité des terrains reboisés au siècle dernier.
La Cigogne noire est l’exemple le plus flagrant d’une espèce exigeante qui est en passe de recoloniser les régions perdues auparavant et ce, sans aucune intervention de l’homme.

Informations complémentaires en élevage :

Vermifuge en mars et octobre

Quelques vidéos :
http://ibc.lynxeds.com/video/black-stork-ciconia-nigra/three-juveniles-looking-around-nest
http://ibc.lynxeds.com/video/black-stork-ciconia-nigra/two-juveniles-nest
http://ibc.lynxeds.com/video/black-stork-ciconia-nigra/chicks-nest
http://ibc.lynxeds.com/video/black-stork-ciconia-nigra/adult-three-chicksand-feeding-them
http://ibc.lynxeds.com/video/black-stork-ciconia-nigra/bird-feeding-water

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« Modifié: 05 mai 2011 à 20:06:19 par Plume d eau »
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18 juin 2009 à 19:02:49
Réponse #1

Super fiche cris la B sur une espèce qu'on ne croisait que trés rarement il y encore quelques années. Depuis quelques années, comme les cousines blanches,  on les voit au passage des migrations, souvent seules, parfois en petit groupes.
En captivité elle est encore assez peu représentée, mais quelques amateurs réussissent bien la reproduction.


18 juin 2009 à 20:09:47
Réponse #2
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superbe oiseau ,merci christine


18 juin 2009 à 20:54:50
Réponse #3
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Merci  : - [

J'espère pouvoir prendre d'autres photos du cigogneau, j'y retourne le 29 juin  +]

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18 juin 2009 à 22:46:35
Réponse #4
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clem et oye oye on tout dit, mais bravo madame pour les photos une reussite  +]

Surprenant ce bb tout blanc au milieu des parents, tu vas devoir y retourner et suivre son evolution  : )


 VW°


on va avoir plein de photos  : ) : ) : ) : )


05 juillet 2009 à 15:23:40
Réponse #5
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Quelques nouvelles du cigogneau 15 jours plus tard  (bb)











 ?q
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05 juillet 2009 à 15:56:20
Réponse #6

Ils sont blanc longtemps ?

Merci pour les nouvelles

Daffy  ; )


05 juillet 2009 à 17:13:41
Réponse #7
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Ils sont blanc longtemps ?

Merci pour les nouvelles

Daffy  ; )

Encore un qui regarde les images sans lire les textes  §K

Au nid, les petits sont blancs à la naissance, ils ont un bec et les pattes jaunes qui deviendront verdâtre à l’automne avec un plumage moucheté de blanc et de brun sombre, ce qui permet de reconnaître un jeune de l’année.

1ère année, le bec et les pattes prendront la couleur rose orangé, la pointe du bec tend vers le jaune olive, le plumage est brun-noir au niveau de la tête, du cou et du dos, le cercle de peau nue autour de l’œil commence à devenir olive clair.

2è année, on pourra parler d’immature lorsque les pattes, le bec et le cercle autour de l’œil seront devenus rouges.
Il ressemble alors à l’adulte, mais en plus terne, sans les reflets métalliques, le cou et les ailes mouchetés, l’extrémité des plumes brun clair.

3è année, la tête, le cou et la partie supérieure des ailes sont devenus vert, bleu, rouge métalliques.
Le dos prend des tons verts irisés.
La queue reste plus terne, les plumes sont brunes.
L’iris de l’œil est brun.
Au printemps, au moment de la mue, le nouveau plumage devient brillant aux multiples reflets métalliques.
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05 juillet 2009 à 19:06:36
Réponse #8



05 août 2009 à 23:05:44
Réponse #9
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BB cigogne noire a maintenant un peu plus de 6 semaines, c'est l'âge ingrat où le plumage apparait








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06 août 2009 à 21:41:58
Réponse #10

Merci pour nous faire vivre cette évolution.

La prochaine fois c'est pour l'envole.

Daffy  ; )


18 août 2009 à 17:32:26
Réponse #11
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Notre BB cigogne noire a un peu plus de 8 semaines cette fois.
Le duvet blanc laisse la place à de belles plumes noires.
La tête et le cou sont brun et dans quelques jours, il descendra du nid pour enfin dégourdir pattes et ailes  (danse)



La suite dans quelques semaines  ?q
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23 septembre 2009 à 08:40:47
Réponse #12

De l'oeuf à l'envol, merci cris la B de nous avoir fait partager cette aventure de la vie aviaire. Remercions également Paradisio de na pas faire que de l'élevage artificiel, les visiteurs ont ainsi droit à des instants magiques(plus magique je pense qu'un tour devant la vitre d'un bâtiment). Les visiteurs doivent avoir ainsi la volonté de revenir pour voir l'évolution des oiseaux.
Tout ça a un coût, esthétique par exemple, le parc est moins entretenu pour éviter de déranger les oiseaux(même si la cigogne noire est très forestière), mais je pense que le visiteur d'aujourd'hui accepte cela, il y a 20 ans, on voulait tout voir, enfin voir l'animal à chaque visite et à chaque moment de la visite. L'enclos devait être quasi vide de végétation, de cache etc...
Aujourd'hui, on préfère que l'enclos rappelle le biotope d'origine de l'animal présenté, et donc on accepte de passer 30 minutes devant un enclos sans voir l'animal.
Ce changement de vision arrive aussi de plus en plus chez les éleveurs particuliers, et rares sont les parcs, qui à ce jour, n'ont pas fait leur mutation.
L'élevage naturel est le parent pauvre aujourd'hui, on lui préfère trop souvent l'artificiel. C'est souvent lié à l'idée de ne pas vouloir perdre les jeunes, surcharger les enclos pour les préserver, obtenir une ou des pontes de remplacement, alimenter les diverses animations des parcs(nurseries, nourrissage à la main, spectacle de vol et autres), limiter les risques liés à la prédation et limiter les conflits inter ou intra-espèces dans les parcs d'ensemble. Parfois ça se justifie, parfois moins.
Mais grâce à Cris la B, on voit bien que le choix de l'élevage naturel, quant il est possible dans de bonnes conditions, plaît aux visiteurs, espèrons qu'il se développe petit à petit un peu partout(parc et chez  nous aussi).
Un grand merci madame.


23 septembre 2009 à 17:28:31
Réponse #13
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Pas facile d'allier biotope et grand public, même si l'un permet à l'oiseau de s'épanouir et l'autre de subvenir à ses besoins.
Je ne connais pas assez le fonctionnement du parc pour m'avancer dans des conclusions mais je sais (pour en avoir discuté avec les intéressés) que le personnel chargé des diverses zones du parc s'occupe avant tout du bien des animaux.

J'ai pris un grand plaisir de suivre pas à pas l'évolution de ce cigogneau, d'autres, comme le bébé Echasse blanche n'a pas eu cette chance, la prédation par les rats est énorme cette année et même s'ils gazent les galeries de ceux-ci, ils ne parviennent pas à éradiquer ce fléau.
Mais la chose qui m'horrifie le plus est le manque d'éducation des enfants, leur manque de respect envers les animaux  : o j'en ai vu qui donnaient des coups de pied aux animaux trop confiants ou qui jetaient des pierres aux canards sur les étangs  (démon) tout ça sous les yeux des parents qui restaient placides vis à vis des actes de leurs morveux.
J'ai tout de même applaudis à deux mains lorsque j'ai vu une troupe d'Hawaïs se révolter et attaquer un jeune enfant qui shootait dans tout ce qui passait à sa portée.
Tout ça pour dire que nous sommes des adultes responsables et c'est à nous d'expliquer que le respect est primordial à tous niveaux si nous voulons pouvoir continuer à vivre en harmonie et en symbiose dans ce monde qui part à la dérive  (carton)

Merci à toi clem pour cette parenthèse ; )
"Lorsque quelque chose te parait insurmontable, c'est uniquement parce que tu doutes de toi "


23 septembre 2009 à 18:26:06
Réponse #14
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Je ne suis pas trop de ton avis Clem. Je trouve que le public actuel est de pire en pire...
Depuis que Paradisio a choisi de se lancer à la recherche du large public avec ses nombreuses constructions qui, - il faut le reconnaître - sont réussies mais n'apporte aucun confort animalier supplémentaire, plus rien n'est comme avant.

On retrouve dans le public majoritaire la famille clé de 5 enfants, dont Jason et Kévin, ne pensant qu'à une chose : arriver à l'immense plaine de jeu où ils y seront accueillis par un énorme big mac et un bon coca cola.
On crie de tous les côtés, on court après les maki catas, on jette des pierres sur les bernaches et j'en passe...

Pour moi, Paradisio a choisi le rendement...

Les parcs du Jardin Chinois ne sont plus entretenus par manque de jardiniers (7 pour tout le parc depuis des années malgré la superficie croissante). Voilà tout de même un bon point pour les oiseaux !