et un e autre prise de position de la part d'un vétérinaire
(merci Laurent pour le partage)
« … et c'est mieux de finir dévoré par un chien mort de faim parce qu'on aura décidé de libérer les animaux de l'exploitation des humains, qui sont les seuls sujets de l'écosystème à physiologiquement etre conçus pour prendre soins des autres espèces?? Que deviennent les animaux privés de soins?
Imaginons une société où nourrir les petits oiseaux l'hiver est un crime car cela fait vivre un exploitant agricole qui fabrique les aliments qu'on leur donne. Imaginez un monde où on laisse mourir les animaux quand la forêt prend feu mais qu'on n'éteint pas parce que son origine est naturelle.
Imaginez un monde où on ne forme plus de vétérinaire car dans le genre exploitant de la souffrance animale, que ces animaux soient sous le joug ou la protection selon le point de vue d'un humain ou soumis aux lois féroces et inégalitaires de la nature, ils sont les mieux placés, à moins que ce ne soient.....Imaginez un monde sans association de protection des animaux qui exploitent leur misère pour en tirer des revenus et font vivre des sièges sociaux, des salariés , des comités d'éthique des lobyistes, des politiques..,
Je suis d'accord pour dénoncer les aberrations de la surproduction, de la surconsommation de protéines animale, mais pas pour réduire à néant tous les efforts que consentent chaque jour de leur vie ceux qui en toute circonstances se lèvent le matin en ayant à cœur de prendre soin des animaux qui sont autour d'eux quelque en soit la raison. Je suis vétérinaire et fière de l'être, je soutiens les éleveurs qui font du bon travail qu'il s'agisse de nourrir les Hommes, les animaux dont ils ont besoin auprès d'eux et réciproquement de conserver les espèces menacées.
Merci aux associations vigilantes qui améliorent sans vouloir détruire. Si d'autres peuvent rêver devant un ordinateur à un monde sans souffrance, c'est parce que d'autres agissent dans un monde réel chaque jour. Les rêveurs doivent éclairer les chemins vertueux mais pas détruire ceux sur lequel nous nous trouvons tous et sur lesquels certains bâtissent les ponts qui mènent à la vertue.
"Pour faire le bien il faut savoir le reconnaître. »
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