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Une histoire d'amour

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Thibault 76:
Une histoire d’amour.




Je voudrais vous parler d’un sujet qui me tient à cœur. Il  occupe une énorme partie de mon temps et  prend une place très importante dans ma vie.
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été passionné par les OISEAUX tout particulièrement par les canards. Avec le temps on apprend à aimer des oiseaux un peu moins connus du grand public. Pour ma part ce sont les eiders qui m’ont attiré.
Je vous l’accorde les goûts et couleurs ne se discutent pas !
Je vais vous donner mon point de vue  sur ces espèces.
La rareté des eiders que ce soit en captivité ou sur le littoral est en partie responsable de ma passion.





L’eider à duvet : Somateria mollissima



Je pense, mais je ne suis pas scientifique, ce n’est qu’une opinion personnelle que l’on peut distinguer 7 sous espèces d’eider à duvet.
-   Eider à duvet d’Europe ( Somateria mollissima mollissima )
-   Eider à duvet des Iles Féroé ( Somateria mollissima faeroensis )
-   Eider à duvet du Pacifique ( Somateria mollissima v-nigra )
-   Eider à duvet d’Amérique ( Somateria mollissima dresseri )
-   Eider à duvet boréal ( Somateria mollissima borealis )
-   Eider à duvet sédentaire ( Somateria mollissima sedentaria )
-   Eider à duvet d’Islande ( Somateria mollissima islandica )



Les différences entre toutes ces sous espèces sont infimes, mais elles s’observent correctement en faisant attention. Le plus difficile est de déterminer la sous espèces chez une femelle eider à duvet.
Les sous espèces d’eider à duvet sont peu représentées en captivité.
Je ne vous décris pas les caractéristiques des différentes sous espèces pour la simple et bonne raison, que nous ne déterminons et nous ne voyons pas les couleurs de la même façon.
L’eider à duvet est le plus gros des eiders.
D’après différents éleveurs l’eider à duvet du pacifique ( Somateria mollissima v-nigra ) serait le plus difficile à détenir en captivité.


L’eider à tête grise : Somateria spectabilis

C’est le plus coloré des eiders (gris bleuté, orange, rouge, vert, noir, blanc rose saumoné), et celui qui a la morphologie la plus impressionnante. La caroncule au dessus du bec est unique par sa forme et par sa couleur, les tertiaires sur le dos sont exceptionnelles.
Le chant de la cane est surprenant. La cane est brune parfaitement tigré de noir.
On l’observe sur les lacs américains, en bord de mer l’hiver et sur la banquise.
En captivité on commence à le voir de plus en plus. C’est un oiseau très apprécié actuellement. Il ne serait pas plus difficile à élever que les eiders à duvet.
C’est un oiseau qui colore merveilleusement bien un bassin.


L’eider à lunette : Somateria fischeri




L’eider à lunette est pour moi le plus bel oiseau qui existe. Tout est unique chez lui. La forme de son corps, sa largeur, la couleur bleue et la forme de l’iris de son œil, les lunettes qu’il a autour de chaque œil, la peau de la tête qui recouvre les trois quarts du bec. Les plumes de la tête ressemblent à des cheveux soyeux.
La femelle possède elle aussi des lunettes, qui se voient un peu moins bien que chez le mâle. Son plumage est brun presque roux, avec de magnifiques tirets noirs qui lui permettent de se fondre dans le paysage.
Les eiders sont en général des oiseaux peu farouches, facilement domesticables. L’eider à lunette tout particulièrement. Cela pose de gros problèmes  lorsqu’on les élève à la main, une fois imprégnés ils ne sont plus acceptés par les autres, et ne montrent aucun intérêt envers eux.
Ils demandent une attention toute particulière. L’élever sur de grande surface n’est  pas la meilleure des solutions pour le conserver (à mon avis).  Une petite surface d’eau de bonne qualité, au sein d’un parc calme et ombragé est idéale.


L’eider de steller : Polysticta stelleri


Au risque de me faire des ennemis mais j’assume mes opinions, une fois de plus je ne suis pas scientifique, je vous donne simplement mon point de vue.
L’eider de steller n’a rien d’un eider (nom scientifique, mode de vie, morphologie  C’est un oiseau de petite taille, qui vit dans les lacs de la toundra, mais aussi sur les côtes arctiques, les baies, les estuaires. Il se nourrit soit en plongeant ou alors en basculant comme un canard de surface.
Le plumage de ce petit oiseau est aussi unique que celui des eiders, c’est un des rares points communs.
Le mâle possède sur la tête des plumes vertes absolument superbes. La femelle quant à elle a un plumage brun relativement foncé.
Il est peu représenté en captivité, bien que de bons résultats soient enregistrés depuis quelques années. On le verra de plus en plus en élevage  dans les années futures.


Les eiders en captivité, ont besoin d’une eau de qualité, fraîche,  d’une alimentation riche en protéines, (floating, poisson, crevette, etc…) d’un parcours ombragé.
Il faut  éviter le contact avec les espèces barboteuses.
Il est sensible à l’aspergillose, malheureusement, le temps que l’on s’en rende compte il est souvent trop tard.  
En élevage on peut dire que le comportement des eiders changent, car ils plongent beaucoup moins, passent une partie du temps hors de l’eau à se dorer au soleil.
Les eiders en général sont des oiseaux  paisibles, imposants, curieux, gourmands.
Pour pouvoir admirer le magnifique plumage nuptial du mâle, il faut attendre trois ans, pour qu’il soit intégralement fini.
La mue est la période la plus critique chez les oiseaux marins. Les mâles sont donc plus fragiles que les femelles.





Eider à duvet :
//www.youtube.com/watch?v=-euc940SCsk
Eider à tête grise :
//www.youtube.com/watch?v=xhv-HsJnFH0
Eider à lunette :



Eider de steller :
//www.youtube.com/watch?v=4uOW5jATE7o

Duck76:
Très bien fait ce post, félicitation Thibault  HY*

Noé:
Vraiment très sympa et agréable à lire, Bravo Thibault : )

ChristineB:
Bravo Thibault !!!
Sujet très intéressant et on y ressent toute ta passion  HY*

Je te souhaite tout le plaisir possible avec tes magnifiques oiseaux  +]

KIKI:
un travail de reflexion fait par passion, c'est comme ca qu'on avance !

A ma connaissance, 5 sous especes d'eider a duvet ont ete repertorie.pour les 2 autres, il semble que les scientifiques ne soient pas totalement d'accord.Il est vrai que le dimorphisme est quasi invisible pour des yeux non avertis ne rendant pas facile le processus d'identification de la sous espece

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