Les marais d’Olonne,
1700 hectares de marais
situés dans le département de la Vendée,
situés au sud du marais breton
et des marais de la Vie.
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Ils s’étendent sur les communes d’Olonne-sur-Mer, les Sables-d’Olonne, l’ïle d’Olonne, Brem-sur-Mer, Brétignolles-sur-Mer et Vairé.Ils sont séparés de l’océan Atlantique par la forêt domaniale d’Olonne, composée principalement de pins maritimes et de chênes verts, de dunes mobiles reposant sur une couche de schiste, des marais salants, des marais tourbeux, des prés salés, des vasières, des falaises calcaires, de l’eau douce, des tourbières, de côtes rocheuses, bref un paradis d’une très grande richesse en avifaune.
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Si l’Alouette Lulu et le Martin pêcheur y sont résidents, d’autres, comme l’Aigrette garzette, l’Avocette élégante, le Busard des roseaux, le Chevalier gambette, l’Echasse blanche, le Gravelot à collier interrompu, le Héron cendré, la Sterne pierregrain, la Tadorne de Belon et le Vanneau huppé viennent s’y reproduire dès le printemps.
Mais ces lieux magnifiques sont aussi une étape migratoire à la Barge à queue noire, au Chevalier sylvain, au Combattant varié, au Courlis corlieu, à la Guifette moustac, à la Guifette noire, à la Marouette ponctuée, la Mouette mélanocéphale, la Mouette pygmée, le Pluvier guignard, la Spatule blanche, la Sterne arctique et la Sterne naine.
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Certains viennent hiverner dans les marais, la Bécasse des bois, le Canard pilet, le Canard siffleur, le Canard souchet, l’Erismature rousse, le Goéland marin, le grand Cormoran, le Grèbe castagneux, le Cygne tuberculé, la Foulque macroule, la Sarcelle à ailes vertes et la Sarcelle d’hiver.
Une grande diversité d’oiseaux peut être observée selon les saisons, selon qu’ils sont hivernants ou de passage, ou tout simplement résidents, il en a été recensé plus de 180 espèces.
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Plusieurs espèces sont protégées afin d’assurer leur survie et la reproduction.
Des voyageurs rares et occasionnels ont pu également y être contemplés, surtout en automne, comme le Bécasseau de Baird, le Bécasseau rousset, le Bécasseau à échasses, le Bécasseau tacheté, le Chevalier stagnatile, le Phalarope de Wilson, le Pluvier bronzé et, en dehors de ces limicoles, j’ajouterai aussi l’Ibis falcinelle et la Talève d’Allen.
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Les marais d’Olonne ont subi maintes modifications avant d’être ce qu’ils sont aujourd’hui.
Autrefois, il s’agissait d’un golfe ouvert sur l’océan qui s’est peu à peu comblé par le sable et des marais.
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Au nord, le marais de la Gachère (550 ha d’eau), relié à la mer par un havre, où une écluse permet de réguler les échanges d’eau avec la mer.
Au sud, le marais des Chasses (160 ha d’eau), plus petit, relié à la mer par le canal des Sables et l’écluse de la rocade permet aussi les échanges d’eau avec la mer.
Ces deux marais sont reliés entre eux grâce au canal de la Bauduère et les échanges d’eau se font grâce à l’écluse de la Bauduère.
Deux cours d’eau apportent l’eau douce, la Vertonne au nord et l’Auzance au sud par l’intermédiaire du canal de la Bauduère.
Le renouvellement des eaux marines des marais dépend essentiellement des marées et de l’ouverture des écluses.
En lisière de la forêt d’Olonne se trouve le marais des Bourbes, un marais d’eau douce de 30 ha, tourbeux, boisé partiellement par une aulnaie, des vasières et un marécage à massettes et carex.
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Le climat de ces marais est fortement influencé par l’océan Atlantique, les températures sont douces et l’ensoleillement important.
Au niveau végétation, outre le chiendent, ces marais abritent le Prunellier Prunus spinosa, l’obione, la saladelle, la salicorne, l'oyat, le gaillet, le pourpier, la giroflée, la laîche, l'euphorbe, l'éphédra, le pavot cornu et des orchidées rares.
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L’idéal est de s’y rendre tôt le matin, à marée haute, afin d’avoir le soleil dans le dos.