Tournepierre à Collier - Arenaria Interpres
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Merci à Ivan Miksik
Classe : Oiseaux (Aves en latin)
Ordre : Ciconiiformes
Famille : Scolopacidae
Genre : Limicole - Arenaria
Espèces - Sous-espèces :
Arenaria interpres interpres (Linnaeus, 1758)
Arenaria interpres morinella (Linnaeus, 1766)
Longueur : 21 à 24 cm
Poids : 80 à 110 g
Longévité : 20 ans
Nom scientifique : Arenaria Interpres
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Merci à Ivan Miksik
Caractères distinctifs :
Le tournepierre à collier est un limicole trapu de petite taille de la famille des bécassins (anciennement limnodromes).
Le bec court noirâtre s'effile à son extrémité en une pointe dure.
Le dos noir marqué de roux vif au printemps et en été.
Son ventre est blanc et il porte une bavette noire en forme de collier ce qui lui vaut son nom.
Les juvéniles et les adultes en plumage d'automne ont une couleur plus terne, le noir fait place à du brun grisâtre, le roux disparait
Les pattes, assez courtes, sont rouge orangé.
Pas de dimorphisme sexuel.
Habitat :
On le retrouve partout le long du littoral durant toute l'année, toutefois, en période de nidification à la fin du printemps et durant l'été, il rejoint la toundra côtière pour sa végétation plus abondante et ses ressources alimentaires suffisantes pour la reproduction.
L'hiver, il est présent sur tous les rivages des côtes rocheuses sur quasi tous les continents, mais parfois aussi à l'intérieur des terres, au bord des lacs et des rivières d'eau douce, à condition que les températures ne soient ni trop basses, ni trop élevées.
Alimentation :
Le tournepierre, contrairement à son nom, ne retourne pas uniquement les pierres dans sa quête de nourriture, mais aussi les algues, les galets, les coquillages, le bois échoué, les cadavres de poissons ... bref, tout ce qui pourrait dissimuler de petits invertébrés est renversé vivement par le bec conique de l'oiseau.
On peut le considérer comme omnivore car même si son alimentation principale est constituée de mollusques, de crustacés, d'alevins et de vers marins, il adapte son alimentation selon les saisons et se nourrit également de graines, d'insectes et de larves à l'intérieur du pays et parfois même du pain.
Reproduction :
Ils restent fidèles au territoire occupé les années précédentes pour la nidification et à partir de la fin du mois de mai jusqu'à la mi-juin, ils retournent dans les terres arctiques.
La femelle construit un nid dans les rochers ou dans l'herbe de la toundra, le nid consiste en une dépression au sol, souvent tapissée de mousses, d’herbes ou de feuilles
Il n'y a qu'une seule couvée de 4 œufs (vert olive ou vert clair moucheté de brun) qui durera entre 22 et 24 jours.
Les poussins sont nidifuges et prennent leur envol après 20 jours
Plumage juvénile dès 3 mois.
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Merci à Ivan Miksik
Comportement :
C'est un grand migrateur, à la fin du printemps, il nous quitte pour aller nicher dans les terres arctiques, sur les côtes rocheuses de l'Atlantique et de la Manche.
Il s'installe souvent à proximité d'oiseaux plus gros comme les Goélands et les Labbes.
Sa migration le conduit jusqu'au sud de l'Afrique, en Amérique, en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande.
Les premiers flux sont perceptibles dès la fin du mois de juillet.
C'est un oiseau très sociable, il se retrouve un grand nombre sur les côtes européennes à la fin de l'été.
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Tournepierres à collier parmi des Mouettes rieuses et des Goélands argentés.
Chant :
Longs trilles trru drru tremblés qui font brusquement place à des hi-kikikik stridents, rapides et saccadés lorsque la petite troupe s'envole.
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Merci à Eric Medard
Informations complémentaires en élevage :
Cet oiseau se rencontre assez peu en captivité.
Vermifuge en mars et octobre
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