merci kiki pour ce lien !
Il y a donc un bon espoir
Le Harle du Brésil (Mergus octosetaceus) est non seulement le plus en danger de tous les gibiers d'eau, mais c'est également le plus rare de tous les oiseaux. Il reste probablement moins de 250 oiseaux et quelques défenseurs de l'environnement craignent que même cette évaluation soit trop optimiste.
Son habitat fluvial a souffert de la déforestation importante et des inondations de rives causées par les nombreux barrages installés. La diminution des canards plongeurs est sans doute plus importante dans la Serra de Canastra du parc national du Brésil (situé à 500 miles de San Paulo) qu'ailleurs. Une série de feux de forêts a sévis dans ce parc national et dans d'autres régions où cet harle habitait : cela s'ajoute à sa situation critique.
Mike lubbock a été invité à Belohorizonte au Brésil en 2000 afin de tenter de redresser la situation critique de l'harle du Brésil. Le programme a été organisé par Wolf Bartman du zoo de Dortmund (Allemagne). Le paln de redressement a été mené par les différents experts dans les trois pays où l'on peut trouver cet Harle : Argentine, Brésil et Paraguay, aidé des USA et de pays de l'Europe. Ils ont collecté une mine d'infos importante sur son statut, sa distribution, son comportement et les menaces auquel il est confronté, puis ils ont proposé un programme de conservation.
Les observations de ces harles ne cessent de baisser au cours du temps. Cependant, Mike a put observer au Brésil plusieurs Harles sur un fleuve. Le plan de sauvegarde a été finalisé en 2003 par les autorités brésiliennes, par les chercheurs et par les associations nationales et internationales.Pour le moment, c'est la "Brazilian Merganser Recovery Team" (Groupe de sauvegarde de l'Harle brésilien) qui a le statut de groupe de travail.
Bien que la partie de sauvegarde sur le terrain porte ses fruits, les experts se sont récemment concentrés une la nécessité de créer un programme de sauvegarde en élevage de l'harle du Brésil. Le docteur Moacyr Carvalho Dias de l'institue aviaire a invité de nouveau Mike lubbock afin de savoir si son installation conviendrait pour l'élevage et la reproduction de l'harle du Brésil. Ce programmation de sauvegarde ex-situ pourrait par la suite servir à relâcher des oiseaux dans la nature
Bien que le programme semble porter ses fruits, les experts se sont récemment concentrés sur un possible programme de sauvegarde en élevage. Moacyr Carvalho Dias a de nouveau invité Mike Lubbock en avril 2009 afin de savoir quelles installations conviendraient pour l'élevage et la reproduction de l'harle du Brésil. A thermes, ils souhaitent que ce programme ex-situ puisse permettre de relâcher des oiseaux dans la nature dont le nombre continue à décliner
De nouveaux parcs ont été construit au sein des installations du doc Moacyr, ainsi qu'une pièce contenant des incubateurs de provenance européenne.
Des éleveuses spécialement conçues pour ces plongeurs ont été installées. Toutes ses améliorations ont été possible grâce à Robert Kooy (
Kooy and Sons). Ce dernier est éleveur de "plumes" d'eau depuis son enfance et gère avec sa famille une très grande collection d'oiseaux rares ou non en Hollande. De plus, il a effectué une formation de 6 mois au centre d'élevage des oiseaux d'eaux de Sylvan Heights en Caroline du Nord. Il est considéré comme un des meilleurs experts en matière de reproduction des oiseaux d'eau.
C'est l'installation la mieux équipée pour l'élevage et l'étude de l'harle du Brésil. Robert Kooy participe également à ce programme en surveillant la gestion des Harles.
Malgré tous ces efforts, l'Harle est inscrit comme une espèce en danger critique d'extinction. Il y a un manque de financement pour continuer dans cette voie de programme d'élevage.
Si cela continue, l'harle pourrait disparaître très vite.
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