Sarcelles Baïkal, où la résurrection d’un couple « meurtri » à l’été 2011…
Quelle surprise cet après-midi et quel chemin parcouru depuis août de l’an passé en cette journée baignée de soleil
pour accueillir et fêter l’arrivée de dix (10) canetons, je veux parler de « monsieur Baïkal ! ».
Disparu le « kyste », oubliée la longue convalescence, place aux juvéniles qui ont été préparés par des parents avides
de voir apparaître ces petites boules sombres de duvet : des chants ininterrompus pour le mâle depuis le début de la
couvaison et suivis d’une autre partition, bien personnelle, jouée par la mère, à chaque apparition au sortir du nichoir…
Puis, l’aboutissement de quelques semaines d’attente et aussitôt, à peine remis de cette surprise, la couvée a été simplement
isolée de l’effectif composant la volière : une porte refermée et voici toute la grande famille regroupée dans la volière dédiée aux
juvéniles et construite au début du printemps ; pas d’inquiétude, les voisins sont visibles à travers les mailles grillagées qui les séparent,
seul l’espace a été réduit pour la circonstance et surtout pour garantir intimité et tranquillité…
Premiers bains de soleil pour ces bébés à duvet, sans oublier de s’abreuver de temps à autre pour mieux goûter aux plaisirs des miettes
ou tenter de piéger au bec l’un de ces moustiques en vol qui pullulent à cette heure et ne le l’entendent pas de cette oreille, puis s’envolent
hors de portée de ces petits prétentieux…
Ainsi va la vie d’une petite famille de sarcelles qui découvre après les premières lueurs de l’aube passées à la fenêtre ouverte du nichoir,
la fin d’une première journée mouvementée à découvrir la terre ferme et aussitôt s’initier à sortir de l’eau.
Une journée qui, j’espère, en annonce d’autres, toutes aussi heureuses…c'était hier, mardi de Pentecôte.