Une vie bien éphémère pour un canard Amazonette…
D’un 30 décembre 2012 à une nuit de janvier 2013, quelques dizaines de jours seulement me séparent d’une
cession heureuse à un jour de cruelle nouvelle…
Toi le 007, curieux numéro pour un canard Amazonette, dernier d’une couvée d’un certain 13 avril 2013, ni ce numéro,
ni cette date « fétiche » ne t’auront porté chance ; tu es parti par une nuit de grand froid, tu n’auras pas résisté aux frimas d’un hiver
trop rigoureux si j’en crois le message reçu aujourd’hui, moi qui m’étonnais de ne pas te voir figurer au beau milieu d’une série de photos
où tu nous aurais montré ton magnifique bec et tes inimitables tarses rouges que tous tes nouveaux amis palmés t’envient si jalousement…De ce pays où je t’écris, où tu es né, le ciel est gris aujourd’hui et la pluie qui t’ avait si bien adoptée est toujours là pour te saluer pour la
dernière fois comme pour rendre hommage à ce chant, ce coup de sifflet bref et répété que tu ne te lassais pas de lancer correspondant à distance
avec celui qui maintes fois a tenté de te rejoindre barré dans ses essais par une séparation infranchissable : le cri du cœur que tu avais identifié, celui qui t’avait initié jeune caneton et que tu reprenais de plus belle pour le perpétuer…
La pluie martèle les carreaux, à cette heure tardive où j’écris ces quelques lignes, il fait gris dans mon cœur car tu es parti et avec toi la vie qui t’a emportée à jamais…
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