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Auteur Sujet: travailler en consanguinitè  (Lu 6607 fois)

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02 août 2010 à 23:29:49
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comment aprehendez vous le travail en consanguinite?

quelle peuvent etre ces bienfait?et si il y en a a votre avis
allez a vos plumes le debat est ouvert
       



                                                                                     (oliv) (oliv) (oliv)


03 août 2010 à 07:06:51
Réponse #1
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la consanguinité est utile uniquement pour conserver (tenter des fois...) un caractère propre à une seule souche !!!
en général c'est une mutation qui apparaît et en recroisant des jeunes avec leurs parents on obtient des porteurs qui recroisés entre eux font ressortir le caractère mutant ...
où il est très important de bien gérer c'est soit conserver tous les porteurs (ou supposés!!) soit de les éliminés afin de conserver par ailleurs une bonne population au phénotype et surtout génotype sauvage !!

dans les races domestiques c'est beaucoup plus pratiquer pour la transmission d'un caractère fort intéressant pour avancer en sélection....

les moins maintenant : avec trop de consanguinité on obtient des sujets plus chétifs, plus fragiles aux maladies, moins performants en reproduction( nombre d'oeufs, taux d'éclosion....) et qui vivent moins longtemps....  après tout dépend du stade de consanguinité!!
ex : on part avec un couple d'origines bien différentes (pas régionales ou dans ce sens la ... je parle génétiquement !! avec les moyens modernes un canard élever en bretagne peut en quelques heures se retrouvé dans le sud....) les jeunes issus de ce couple peuvent être appariés sans trop de soucis ... et les jeunes des couples ainsi formés seront peut être encore une fois appariés..... je pense que faut pas essayer d'aller plus loin !!

comment éviter la consanguinité ?? choisir des reproducteurs chez des éleveurs différents !! (mais la encore attention que ce ne soit pas la même souche !! difficile à savoir bien souvent...) sur des espèces courantes en choisissant des éleveurs un peu éloignés on augmente nos chances tout de même!! mais en espèces peu courantes bien se renseigner questionner les éleveurs d'où viennent leur reproducteurs...
certains ne veulent vendre qu'en couple !! (et oui deux de partis d'un coup!!) ben reste la solution d'acheter un second couple !! (et de céder l'excédant avec le petit plus : "non consanguins" !)

X%  @ plus !!
laurent


03 août 2010 à 09:31:16
Réponse #2
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l'idéal comme situation pour un bon suivi de consanguinité pour un éleveur serait .............

(oui je sais beaucoup diront que c'est pas facile !!!)

partir avec trois couples chacun frère et soeur mais de trois souches différentes de parents non consanguins !!!!!!!!!!!!

ensuite cpl 1 : on garde 1 des 2 et on apparie avec l'équivalent du cpl2
le cpl 2 le sujet restant avec l'équivalent du cpl3
les deux sujets restant du cpl 1 et 3  peuvent reformer un cpl
ce qui au final vous donne 3 cpl non consanguins qui permet de vendre des jeunes non consanguins d'origine et ni frère et soeur!!!

une variante possible : se séparer d'un des 3 cpl .... voir après une première repro histoire de larguer le moins bon !! (ben oui quand même !!!)

inconvénient de la chose : investissement (3cpl!), place ....(pour être sur de bons accouplements ....pas de p'tit coup en passant à la femelle du voisin!!!) et difficulté de trouver 3cpl d'origines différentes surtout si l'espèce est peu répandue !!! MAIS !!!!! mais c'est surtout dans ce dernier cas qu'il est le plus important de le faire afin d'augmenter le nombre de sujets sans consanguinité en assurant un bon brassage génétique contrôlé!!!
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laurent


05 août 2010 à 13:02:38
Réponse #3
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une autre raison de faire de la consanguinité (toujours contrôlée!!):

une souche à faible effectif recroiser les fils avec la mère et les filles avec le père pour grossir l'effectif de cette souche afin d'avoir plus de sujets de cette origine afin de diffuser le sang plus largement par la suite...

important si cette souche génétique est différente des autres et/ou si elle présente un avantage (bonne fécondité, élevage naturel, ou encore rusticité ....)
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laurent


05 août 2010 à 13:28:52
Réponse #4
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merci pour cette analyse approfondie.Il est important de demystifier toutes ces theories sur les mefaits de la consanguinite que certains eleveurs denoncent parfois a tord lorsque ca ne fonctionne pas correctement au niveau des couvees.Cependant, il faut etre extrement vigilant car trop de consanguinite a long terme est nefaste mais elle peut parfois aider a fixer certains traits ( caracteres, morphologie etc...).
« Modifié: 05 août 2010 à 13:55:13 par KIKI »


05 août 2010 à 13:48:01
Réponse #5
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même à court terme des fois ya des soucis (consanguinité ou pas  ...????) ....
mais la consanguinité dépend aussi des faiblesses et des forces des sujets ....
en faiblesse : ya til eu déjà excès de consanguinité dans les ascendants??  sujet  chétif (ou vigoureux) en jeune??  souvent malade (ou jamais) ??  repro moyen (ou bon)
en fort : ben le contraire !!
 
toujours il faut maîtriser et contrôler la consanguinité !!!
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laurent


05 août 2010 à 21:53:49
Réponse #6
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Je voudrais aborder l'élevage en consanguinité proche, pour pouvoir, par la suite, voir son utilité et ses défauts.

Pour cela, on procède de la façon suivante : On choisit les meilleurs spécimens mâle et femelle disponibles pour les accoupler; les jeunes obtenus feront la première génération appelée G1.

Dans les jeunes G1, on choisit :

- la meilleure femelle que l'on accouple avec le mâle d'origine, son père.

- le meilleur mâle que l'on accouple avec la femelle d'origine, sa mère.

 

Les jeunes obtenus feront la deuxième génération G2.

Dans les jeunes G2, on choisit :

- la meilleure femelle que l'on accouple avec le mâle d'origine qui est à la fois son père et son grand-père.

- le meilleur mâle est accouplé avec la femelle d'origine qui est à la fois sa mère et sa grand-mère.

     Les jeunes obtenus feront la troisième génération G3  et formeront 2 lignées :

 

- La première, la lignée du mâle d'origine, qui en G3 aura 7/8 du patrimoine génétique de celui-ci,

- la deuxième lignée, celle de la femelle d'origine, qui en G3 aura 7/8 du patrimoine génétique de celle-ci.

 

Par ce procédé, on obtient rapidement une homogénéité dans la descendance de chaque lignée. En croisant les lignées entre elles, on obtient des spécimens qui peuvent rassembler sur les oiseaux qui en seront issus, les caractéristiques que l'on aura fixées dans ces lignées.


 on obtient rapidement une homogénéité dans la descendance de chaque lignée. En croisant les lignées entre elles, on obtient des spécimens qui peuvent rassembler sur les oiseaux qui en seront issus, les caractéristiques que l'on aura fixées dans ces lignées

.
 je ne pratiquerais pas de cette façon dans mon élevage car non seulement on perd la fécondité, mais les dégénérescences nous guettent. Ceci nous met rapidement dans l'obligation de réintroduire du sang neuf, et cela continuellement. Alors, plus ces apports sont importants, plus les caractéristiques propres à notre souche seront difficiles à préserver.
 

Toutefois, je voudrais préciser, pour clore ce qui précède, que si je me trouvais dans la situation de voir apparaître dans mon élevage une nouvelle mutation, je n'hésiterais pas une seconde à appliquer cette méthode qui est celle avec laquelle j'aurais le plus de chance de fixer cette mutation, qu'elle soit dominante, liée au sexe ou récessive.


je ne suis pas eleveur mais je connait le sujet sa se pratique pas mal dans le chien




                                                                                         (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv)


05 août 2010 à 22:03:31
Réponse #7
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laurent


06 août 2010 à 00:55:27
Réponse #8
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Excellent ça, il est tard je n'ai pas tout lu en détail, mais je passerais plus de temps à lire ce poste fort intéressant !Merci


06 août 2010 à 20:11:15
Réponse #9
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deuxième parti car il y a plusieur facon de pratiquer la consanguinite ;

On accouple un très bon mâle avec trois bonnes femelles, puis celui-ci avec ses filles et ainsi de suite.

Tous les issus en G3 auront 7/8 du patrimoine génétique du mâle d'origine et 1/8 de celui de leur mère d'origine. Selon le même principe, on accouple les descendants en G1 entre eux, ce qui fait demi-frère sur demi-sœur.
En G3, les issus ont 50% du patrimoine génétique du mâle d'origine, les 50% restants proviennent des femelles A, B, et C suivant les accouplements ci-dessus.

 

Mais on aboutit rapidement à l'obligation de réintroduire du sang neuf. C'est ce qu 'il faut éviter car on se rends compte, comme je l'ai dit plus haut, qu'en introduisant des éléments d'un autre élevage dans une souche bien homogène, je peux y introduire des éléments manquants mais aussi des éléments non recherchés. Il faudra de nouveau les supprimer par la sélection ce qui n'est pas simple !

De plus, si j'introduis un grand nombre d'oiseaux étrangers à ma souche cela devient impossible à gérer et risque de ruiner mon élevage qui deviendrait alors une collection d'oiseaux hétérozygotes.

 

Comme mon but n'est pas seulement de produire des oiseaux approchant du standard, mais aussi de réduire le nombre d'oiseaux hétérozygotes, donc d'obtenir des oiseaux homozygotes qui transmettront leurs caractéristiques le plus fidèlement possible, je suis dans l'obligation de veiller à ce que la consanguinité ne soit pas trop proche.




                                                                                 (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv)


07 août 2010 à 11:28:05
Réponse #10
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juste une petite chose : pour nos canards on ne cherche en gros que deux choses : gabarit et productivité ... contrairement aux races domestiques sélectionnées où nombre de caractères doivent être gérés !!

un soucis peut apparaitre : une saison de repro /an !!  certains il faut 2 à 3an pour atteidre la maturité !! et enfin certains cpl sont fidèles...  (ça complique les choses ...)

par contre pour conservé un phénotype de concours pour les races domestiques ton raisonnement est des meilleurs !!!
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laurent


07 août 2010 à 15:28:47
Réponse #11
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tu as raison zoizo dans ce cas c difficile mais le travail en consanguinitè est long et diffficile mais il y a une troisième possibilitè que nous utilison dans l elevage canin je vous l exposerer peut etre demain si j ai le temp


                                                                                                   (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv)


12 août 2010 à 21:37:51
Réponse #12
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LA CONSANGUINITÉ AU TROISIEME DEGRÉ ET PLUS :

 

Le terme de consanguinité, quoique juste, me déplaît et je préfère celui de patrimoine génétique; en effet, l'élevage ne se limite pas à accoupler des sujets à parentés plus ou moins proches, pour obtenir le même sang.

 

L'élevage c'est avant tout la sélection, mais que sélectionne-t-on ? des caractéristiques, mais lesquelles ? :

 

- des caractères physiques (taille, corpulence, couleur...).

- des caractères psychiques (oiseaux calmes pour le concours, sociables pour l'élevage, fiers pour la posture...)

- et un caractère que l'on oublie trop souvent, celui de la fécondité.

 

Combien de fois cédons-nous des oiseaux parce que nous savons que les parents sont très productifs; nous en cédons au point que, lorsque vient le moment d'accoupler la saison suivante, nous nous rendons compte alors qu'il ne nous reste plus de jeunes de ce couple; et... si le manque de chance nous poursuit, les parents ne "marchent" plus la saison suivante...

 

Voilà déjà le conseil que je peux donner : ne vous séparez pas de tous les oiseaux issus de parents productifs. Et si vous hésitez entre un oiseau qui a beaucoup de frères et de sœurs et un oiseau unique obtenu avec difficultés, gardez plutôt celui qui a de nombreux frères et sœurs, ce n'est qu'ainsi que vous pourrez garder une souche féconde.

 

Par ailleurs, il sera plus facile de créer une lignée puisque les descendants auront beaucoup d'oncles et de tantes, donc de cousins et cousines et, par la suite, de petits cousins et petites cousines.

Vous aurez ainsi à votre disposition suffisamment d'oiseaux pour faire vos accouplements futurs.

COMMENT PROCEDER POUR LES ACCOUPLEMENTS :

 

Tout d'abord, il n'y a pas de règle rigide, ce n'est pas une application mathématique; il ne faut retenir que le sens.

Comme cité ci-dessus, j'accouple au troisième degré et au-delà, c'est-à-dire souvent entre petit cousin et petite cousine, ou nièce et grand-oncle tout comme petit-neveu et grand-tante, etc...

Pour cela, je me sers souvent de l'informatique, puisque mon programme d'élevage me permet d'obtenir les pedigrees jusqu'aux arrière-grands-parents.

 

Un de mes accouplements préférés est, de mettre ensemble deux sujets ayant parmi leurs ancêtres des arrière-grands-parents communs.

  Les grands-parents A/B, C/D, E/F, G/H ont sûrement des frères et sœurs qui ont des descendants; ces descendants sont en parenté au troisième degré avec l'oiseau final. C'est donc parmi eux, que l'on choisit le partenaire pour l'oiseau final. Si l'on sélectionne le partenaire parmi les descendants des frères et des sœurs des arrière-grands-parents A, B, C, D, E, F, G, H, c'est encore mieux.

On peut également accoupler l'oiseau final (ici un mâle) avec une sœur d'un des grands-parents (grand-tante).

COMMENT CRÉER UNE LIGNÉE :

 

Avec tous les oiseaux exceptionnels de mon élevage, j'essaie de créer une lignée, en appliquant exactement ce que je viens d'expliquer. Je recherche, si l'oiseau en question est un mâle, toutes les grand-tantes et toutes les petites cousines encore présentes dans mon élevage et je choisis la partenaire la plus appropriée à faire ressortir les qualités qui rendent cet oiseau exceptionnel, pour, non seulement transmettre, mais aussi fixer les caractères dans sa descendance.

 

Evidemment, si l'oiseau exceptionnel est une femelle, je recherche un partenaire dans ses grands-oncles ou petits cousins d'où, l'intérêt de garder plusieurs oiseaux frères et sœurs de couples prolifiques plutôt que plusieurs oiseaux uniques, même s'ils sont de bonne qualité.

 Vous pouvez avoir la chance d'obtenir un oiseau exceptionnel, d'un accouplement génétique commun; malheureusement, cet oiseau sera presque toujours un oiseau sans lendemain. Je veux dire que cet oiseau est hétérozygote, c'est-à-dire que ses qualités apparentes ne sont pas fixées, donc pas ancrées dans ses gènes, ce qui fait qu'il ne transmettra que très partiellement ses caractères à sa descendance.

 

Un des buts de l'élevage, est de produire des oiseaux proches du standard mais chacun voit l'idéal à sa façon, qu'importe! Si vos oiseaux gagnent régulièrement les concours dans lesquels vous les engagez, c'est que vous êtes sur la bonne voie; il faut maintenant uniformiser votre souche et, au risque de me répéter, pour uniformiser, il faut que vos oiseaux aient un patrimoine génétique commun (qu'ils soient homozygotes).

 

Souvent, en voyant un oiseau dans un concours, on peut dire qu'il vient d'untel, parce que les grands éleveurs ont réussi à obtenir cette homogénéité dans leur souche. A force de fixer des caractéristiques semblables, leurs oiseaux sont tellement typés que l'on peut facilement les reconnaître parmi les autres.

 

Derniers conseils : La sélection doit être pratiquée de façon rigoureuse. On sélectionne un oiseau parce qu'il est bon et non parce qu'il a pour habitude de se percher sur votre épaule

                                                                              (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv) (oliv)

 


17 août 2010 à 13:00:17
Réponse #13
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plus na rien a dire sur se sujet ki pourtant est tres interressant,alors anatidient et poulivore lol a vos clavier et debatont
                                                                               


                                                                                            (oliv) (oliv) (oliv)