Parc Ornithologique du Marais Poitevin

[Lucie]

tres sympathique ce parc , et quelle diversite , merci a toi , chris , pour nous faire partager ces photos 

[ChristineB]

Le Tadorne casarca – Tadorna ferruginea
Originaire d’Asie et plus particulièrement des bords de la Mer Noire.
Les rares populations présentes toute l’année dans le Marais sont des espèces férales.









Le canard Colvert - Anas platyrhynchos
Ce sont les canards les plus fréquents et les plus communs en France.
Hélas, ils sont tellement amoureux que l’on rencontre beaucoup d’hybrides, issus de croisement avec des canards domestiques.















Le Harle Piette – Mergus albellus
Excellent plongeur, il peut descendre jusqu’à 40 mètres de profondeur et y rester de 3 à 6 minutes.
Il niche dans le Nord de l’Europe et de la Russie et il se plait à nicher dans les trous creusés dans les arbres par les pics noirs.
On ne l’observe dans le marais que durant l’hiver.













Le Fuligule nyroca – Aythya nyroca
La femelle a les yeux marrons alors que le mâle a les yeux clairs.
C’est un canard plongeur qui se nourrit au fond de l’eau.
Migrateur rare dans le marais Poitevin, il niche surtout en Europe de l’Est.








Le Garrot à œil d’or – Bucephala clangula
Il niche généralement dans les terriers et trous de lapins, près de l’eau où il peut plonger jusqu’à 9 mètres de profondeur.
On le rencontre uniquement l’hiver dans le marais.

[branta "mister wind"]

Superbe

Merci pour les photos !  /ç

Les Canada biensur , mais les piette n garrot ,...sont aussu magnifique   

[ChristineB]

L’Eider à duvet – Somateria mollissima
Un nid peut fournir 15 à 45g de duvet pour la confection des couettes, réputées très chaudes.
C’est le plus gros des canards plongeurs.
On le rencontre l’hiver dans le marais, mais uniquement dans la zone maritime.















Le Fuligule milouinan – Aythya marila
C’est un canard plongeur du bord de mer.
Il niche dans le Nord de l’Europe et de la Russie, au bord des lacs de la Toundra.
L’hiver on en rencontre quelques uns dans le marais et plus particulièrement dans la Baie de l’Aiguillon.







Le Héron cendré – Ardea cinerea
C’est un oiseau très commun dans toutes les zones humides.
Il est capable de rester un très long moment immobile à guetter sa proie avant de l’harponner grâce à un mouvement très rapide du cou.
Il est très fréquent dans le marais Poitevin et de nombreuses héronnières regroupant plusieurs dizaines sont visibles au sommet des peupliers de la Venise verte.

[Caramel2007]

 


j'ai vu des Milouinans

Merci Madame


 

[ChristineB]

Le Tadorne de Belon – Tadorna tadorna
Il niche dans les terriers de lapin où ses œufs sont à l’abri des prédateurs.
C’est un oiseau sédentaire dans le marais Poitevin et l’on peut parfois rencontrer des groupes « crèches » où les jeunes sont sous la surveillance de quelques adultes.
On le retrouve principalement dans la Baie de l’Aiguillon.









Le Fuligule milouin - Aythya ferina
C’est un plongeur qui préfère les plans d’eau et les étangs.
Il fait son nid près de l’eau et plonge jusqu’à 2.50m pour chercher sa nourriture.
Il niche dans les Dombes, en Forez, en Sologne et parfois dans le Marais Poitevin.











Le Canard souchet – Anas clypeata
Pas facile de passer inaperçu avec un bec comme le sien.
Son surnom dans le marais est le « bé-plat ».
Quelques dizaines de couples nichent dans le Marais alors que d’autres préfèrent le Nord de l’Europe.
Il peut parcourir 1600 km en une seule journée pour rejoindre sa région de migration d’hiver en Afrique tropicale.

[Thibault 76]

Merci Christine pour toutes ces photos, en particulier les eiders, hihihihihiihihi, je sais pas pourquoi j'ai comme l'impression que j'aime ce coinc !!!!!!!!

[fleuri81]

  Quelle jolie série de photos !!!!!   tu nous en  mets plein la vue Christine !!
Merci   

[ChristineB]

Le Fuligule morillon - Aythya fuligula











L’Ibis sacré - Threskiornis aethiopicus
Les Ibis sacrés sont originaires d’Afrique tropicale et méridionale.
Autrefois ils étaient très répandus en Egypte où ils étaient considérés comme sacrés.
Ils ont disparu de ce pays à présent.
Les Ibis sacrés sont rares dans le Marais et les individus observés proviennent d’une population férale.
Dans les années 1980, les Ibis sacrés se sont échappés d’un parc animalier en Grande-Bretagne et se sont reproduits en liberté.
Depuis 1993, une population férale niche sur le lac de Grand-Lieu et dans le Morbihan.
Aujourd’hui, nous pouvons observer ces oiseaux depuis la Bretagne jusqu’au bassin d’Arcachon.





L'Oie des neiges - Anser caerulescens, appelée Oie blanche au Canada.
Elle niche dans la toundra sibérienne et dans la zone arctique d’Amérique du Nord.
Sa présence est exceptionnelle dans le marais où elle vient entre mi-octobre et mi-février.
On l’observe plus couramment dans le Nord de l’Europe et surtout dans le Nord du continent américain.
Elle peut parcourir plus de 2000 km en 2 jours lors de sa migration.
Elle aime être en compagnie de l’Oie rieuse et de la Bernache nonette.

[Caramel2007]

C'est mignon l'oie des neiges 


Merci

[ChristineB]

L’Oie grise du Marais Poitevin
C’est une oie domestique dont l’élevage extensif sur les prairies de marais communaux du Marais Poitevin est une pratique très ancienne.
Au début du printemps, elle est amenée dans les pâturages avec les vaches et les chevaux car elle a besoin d’espace, d’eau et de verdure.
Physiquement très proche de l’Oie cendrée, cette ressemblance provient des croisements successifs entre ses ancêtres et les oies sauvages.
Cet accouplement était autrefois favorisé par l’homme afin d’obtenir une viande très goûteuse.
Elle est très appréciée dans le Marais pour la qualité de sa viande et de son duvet.







Harle couronné - Lophodytes cucullatus (Bec-scie couronné)
Cet oiseau vit habituellement au bord des lacs forestiers du Canada.
Il aime construire son nid à une hauteur de 3 à 10 mètres dans un trou d’arbre.
Cela oblige les poussins à sauter de très haut 24 heures après leur naissance.
Les observations de Harle couronné dans le Marais sont dues à des individus échappés de captivité.

[ChristineB]

Canard Jansen – Anas americana
Originaire d’Amérique du Nord, ce canard est connu sous 3 noms différents : Canard Jansen, canard siffleur d’Amérique ou canard à front blanc.
Il est assez rare par chez nous et lorsqu’il vient en Europe, c’est plutôt dans le Nord de l’Angleterre.
En France, on le retrouve au sein de bandes de canards siffleurs d’Europe avec lesquels il peut s’accoupler car les 2 femelles se ressemblent.
On le rencontre exceptionnellement dans le Marais, en automne, lors de migrations aléatoires.



La Sarcelle d’été – Anas querquedula
Comme sa cousine la sarcelle d’hiver, son vol peut atteindre 100 km/h.
Elle revient au mois de mars dans le Marais Poitevin pour s’y reproduire dans le marais desséché puis repart dès la fin de l’été pour se regrouper en bandes de plusieurs milliers d’individus sur les fleuves et lacs africains afin d’y passer l’hiver.







La sarcelle élégante ou sarcelle Baïkal – Anas formosa
C’est un migrateur exceptionnellement observé dans le marais.
Généralement, les populations présentes sont des oiseaux échappés de captivité.

[Lucie]

quel fantastique parc et ses hotes  , tu m'etonnes qu'il y en as qui se plaise tres bien du cote de la rochelle 

merci , chris 

[ChristineB]

La Bernache à cou roux - Branta ruficollis
Elle niche dans la toundra Sibérienne et hiverne principalement autour de la mer Noire, sur les côtes Roumaines et Bulgares.
On la rencontre rarement dans le Marais, sauf lors de migrations aléatoires l’hiver.
Elle fait son nid à proximité de celui d’un faucon pèlerin ou d’une buse car, lorsqu’un prédateur terrestre arrive, la bernache par ses cris prévient le rapace et, celui-ci, en défendant son nid protège aussi celui de la bernache.









La Nette rousse – Netta rufina
C’est un oiseau très rarement observé dans le Marais Poitevin.











L’Ouette d’Egypte – Alopochen aegyptiacus
C’est un oiseau très répandu en Afrique tropicale.
Il a été introduit en Grande Bretagne où la population est estimée à 500 individus retournés à l’état sauvage.
A l’époque des pharaons, cette oie était vénérée comme une sorte de divinité et elle était représentée sur les monuments et utilisée dans les hiéroglyphes.
Elle est très rarement observée dans le marais, son observation résulte d’individus échappés de captivité et acclimatés à l’Europe.

[ChristineB]

La Sarcelle soucrourou – Anas discors
Appelée aussi Sarcelle à ailes bleues à cause de la couleur de son miroir.
Oiseau originaire d’Amérique du Nord, qui passe l’hiver en Californie et en Caroline du Sud.
C’est un oiseau migrateur exceptionnellement observé dans le marais en automne, en hiver et au printemps.











L’Huitrier pie – Haematopus ostralegus
Malgré son nom, il ne parvient pas à ouvrir les huitres et son alimentation principale se compose de moules et de coques, entre autres, qu’il peut ouvrir ou casser avec son bec.
On le retrouve dans la zone maritime du marais Poitevin où il peut profiter d’autant d’ensoleillement que dans le bassin méditerranéen.
Pas de photo, il se cachait sans doute …

La Cigogne blanche – Ciconia ciconia
Elle se sert des courants d’airs chauds ascendants pour s’élever dans le ciel en battant très peu des ailes, puis elle se laisse planer.
Tous les ans, elle revient sur le même nid pour se reproduire.
Elles s’installent dans le marais desséché où elles trouvent de grandes prairies humides, riches en grenouilles, petits rongeurs, insectes …



Le Cygne noir - Cygnus atratus